Les Régions Bretagne et Pays de la Loire, en collaboration avec l'association Graines Traditions Ouest (GTO, anciennement Lin Tradition Ouest), ont annoncé leur volonté de développer les cultures de lin, de féverole, et de lupin, relate l'AFP.
Partant du constat de la dépendance des éleveurs vis-à-vis des cultures protéiques importées, et plus particulièrement du soja OGM provenant du Brésil, ces trois cultures pourraient offrir un début de réponse à cette problématique. Pour Philippe Chuberre, président de GTO, « des défis importants sont à relever pour aller vers davantage d'autonomie en protéines ».
L'Europe présente un déficit en cultures protéagineuses important, avec une consommation pour la nutrition animale de 3,5 millions de tonnes de protéines végétales, dont 2,19 millions de soja importé. Dans ce contexte, il est nécessaire de dynamiser les filières du lin, de la féverole et du lupin, en augmentant les surfaces, en créant des plates-formes d'essais chez les agriculteurs et en développant de nouvelles méthodes de transformation.
Pour les agriculteurs, ces cultures pourraient coller aux exigences de « verdissement » de la Pac et être reconnues « surfaces d'intérêt écologique ». En effet, celles-ci permettent de réduire les apports en intrants azotés et de diversifier les rotations. A l'aspect environnemental, s'ajoute l'aspect économique, avec des plantes traditionnelles sur lesquelles le prix serait fixé, « un compromis, différent de la loi du marché » d'après le président de GTO.
pourquoi si tard ?
samedi 18 janvier 2014 - 00h36
l'Europe ,au lieu de subventionner les cultures de maïs depuis des décennies ,aurait peut être dû prendre conscience que des cultures comme celles ci peuvent nous rendre moins dépendants des pays Américains et économes en devises , les fameuses coops auraient pu en faire la promo au lieu de vendre du soja à tour de bras aux éleveurs , mais cela leur permettaient de tenir mieux les paysans sous leur coupe et de leur vendre plus d'engrais !!on peut aussi développer les cultures de légumineuses fourragères ,luzerne , trèfles et autres légumineuses qui peuvent permettre de réduire les apports de proteïnes extérieures , mais là encore , les industriels de l'alimentation animale et les coops risquent de freiner des 4 fers , il faut que les paysans prennent conscience qu'il peuvent faire des économies et cela sera un plus pour l'environnement ! ! ! !