«Le mécanisme de l’intervention a démontré sa validité, a fortiori dans une période de forte volatilité des prix et des volumes disponibles», a précisé la Confédération européenne des producteurs de maïs (CEPM) (1), lors de son assemblée générale le 16 septembre à Pau.
Cet outil de stabilisation du marché doit donc être préservé selon l'organisation. De même pour le principe de la jachère. Enfin, la CEPM s’oppose à toute augmentation de la modulation et demande un accompagnement à la mise en œuvre de mécanismes de gestion des risques (climatiques, économiques et sanitaires).
Concernant les droits de douane, la CEPM souhaite leur réintroduction. «La réglementation européenne prévoit une clause de réintroduction des droits de douane selon des critères liés aux prix des céréales européennes. Or, ces critères sont bel et bien remplis, notamment sur le maïs, et les perspectives indiquent que la baisse des cours est une tendance durable», indique-t-elle. La CEPM «ne comprend donc pas l’attitude de la Commission qui persiste dans son refus, attestant ainsi de son manque de flexibilité et de réactivité».
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(1) La CEPM réunit les organisations maïsicoles d'Allemagne, de Bulgarie, d'Espagne, de France, de Hongrie, d'Italie, de Pologne, de Slovaquie, de Slovénie et de Roumanie.