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Maïs

L'AGPM répond à un article du Canard enchaîné

Publié le vendredi 18 septembre 2015 - 17h13

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L'AGPM (association générale des producteurs de maïs) a réagi jeudi à un article du Canard enchaîné intitulé « C'est bon comme du maïs » paru le 16 septembre. Cet article est « un véritable brulot à l'encontre des éleveurs et de la plante maïs, considère Daniel Peyraube, président de l'AGPM dans sa demande de droit de réponse au directeur de la publication. Basé sur des amalgames simplistes et des faits imprécis, voire totalement erronés, ce texte nuit gravement aux éleveurs producteurs de maïs. »

 

Dans l'article, il est écrit que « si l'Europe produit trop de lait, et de plus en plus, c'est pour beaucoup parce qu'on gave les vaches avec cette céréale ultraprotéinée au lieu de les laisser brouter tranquillement de l'herbe ». Du coup, l'AGPM explique dans son droit de réponse que « le maïs est une ressource fourragère cultivée par les éleveurs pour constituer des stocks de fourrage afin de pallier l'absence d'herbe en hiver et en été en période sèche. Dans la majorité des régions françaises, les éleveurs ne peuvent donc pas « les laisser les vaches brouter tranquillement de l'herbe » au risque de les voir rapidement dépérir. Le maïs ensilage constitue un fourrage riche en énergie (et non en protéines !), qui est complété par des ressources protéiques pour assurer une alimentation équilibrée des animaux. »

 

Le Canard enchaîné écrit par ailleurs que le lait produit par des vaches qui se nourrissent de maïs n'est « pas terrible pour la santé ». Un « discours alarmiste infondé » réagit l'AGPM précisant que « l'alimentation des bovins influence peu la composition en acides gras du lait (ou de la viande). »

 

« Si les éleveurs pouvaient se contenter de l'herbe pour nourrir leurs animaux et dégager davantage de bénéfices ils le feraient ! » ajoute l'AGPM.

 

« En ces temps difficiles pour les agriculteurs en général, avec des éleveurs en proie à une crise économique structurelle et des producteurs de maïs gravement impactés par la sécheresse, ce n'est pas la peine d'en rajouter avec de tels propos diffamatoires », écrit Daniel Peyraube dans son droit de réponse.

 


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Les commentaires de nos abonnés (4)
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vision malthusienne

lundi 21 septembre 2015 - 14h33

@Nicolas merci d'éviter de rabâcher toujours les mêmes lunes. Avec ce raisonnement, il faut impérativement arrêter d'utiliser les ordinateurs, internet car ils ont détruit les emplois de secrétaire. De même, la charrue, vite, revenons à l'araire. Enfin, le problème de l'emploi sera résolu, tout le monde au champs. C'est d'ailleurs ce qu'avaient fait les khmers rouges, avec un succès incontestable. Le problème de l'article du Canard, c'est qu'il part de présupposés, sans prendre le temps de vérifier une seconde. En terme de journalisme, on a vu mieux. Et dire que ce journal a été créé en 1915, pour lutter contre le "bourrage de cranes" , les temps ont bien changé.

POPEY16

lundi 21 septembre 2015 - 12h22

*je suis entre dans la vie active agricole en 1947 a l age de 14 ans les vaches laitieres produisaient 2500 a 3000 litres par an le mais ensilage n etait pas encore entre dans les meurs en plus une grosse secheresse en 1947 c etait la misere dans les campagne les eleveurs vendaient des vaches decharnees a la saucisse les consommateurs avaient des tickets de rationnement de matiere grasse de viande et de pain ne me faites pas croire que c etait le bon temps les 35h c etait 2 fois par semaine .c est grace au progres technique que nous avons reussi a ameliorer nos conditions de vie et produire en quantite et qualite pour les consommateurs et grace au mais symbole de progres Message
commentaires agriculteurs

popey16
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oui mais

lundi 21 septembre 2015 - 10h20

encore faut-il que les produits de qualité soient payé à un prix juste, c'est à dire rémunérateur pour le producteur, qui lui permette de vivre aussi bien que celui qui achète le produit. aujourd'hui, celui qui produit de la qualité, CREVE !! car pas de rendement, et pas de prix !
commentaires agriculteurs

michelh77
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Pourtant c'est la vérité

vendredi 18 septembre 2015 - 22h27

Si nous n'avions pas amélioré la vache Holstein au niveau actuel nous aurions moins de surproduction et moins de gaz à effet de serre. Ces vaches sont de véritable usine à produire du lait pour cela elles doivent manger énormément un aliment très riche,mais peu d'herbe. Nous sommes dans un monde, ou le mensonge est roi. Si la vérité devient diffamatoire nous devons l'accepter,méme si elle nous fait du tord. Dans ces temps difficiles pour les agriculteurs,il serait temps que nos dirigeants et nous acceptions de produire plus sainement en polluant moins. Nos modes de productions ne peuvent changer du jour au lendemain et cela il faudra l'accepter et faire avec. Mais nous ne pouvons que constater que notre travail nous conduit à la ruine de nos exploitations,cela ne peut plus durer,ou beaucoup d'entre nous auront disparu. La façon de produire voulu par nos dirigeants a tué l'ame du vrai paysan et rendu l'agriculteur esclave d'un systéme dont il ne peut sortir qu'en disparaissant. Actuellement rien n'est fait pour régler la crise durablement et nos divisions ne vont pas aider à nous en sortir. Soyons assez intelligent pour voir que les agriculteurs se sont fait piéger et qu'ils sont les dindons de la farce. Changeons de politique agricole le plus rapidement,tant que cela est possible. Nous sommes condamnés à produire autrement et sainement des aliments de qualité si nous voulons continuer à poursuivre notre métier. Acceptons de changer nos modes de productions avec l'aide de nos élus sinon nous serons dans l'obligation de disparaitre. Ne nous faisons pas d'illusion,en disant la vérité sur nos façons de travailler les médiats ne favorisent pas la consommation de nos productions par les populations. Mais ils nous obligent à voir que le vent a tourné et qu'il faudra changer si nous voulons continuer de vendre nos produits. Je pense que l'agriculture qui s'en sortira le mieux sera celle qui sera la moins endetté et qui produira de la qualité,avec un prix que le consommateur acceptera de payer.
commentaires agriculteurs

Nicolas
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