Les précipitations d'avril ont souvent stoppé les semis de maïs. « Depuis notre estimation à 720.000 hectares au 20 avril, ils ont légèrement progressé sur les zones continentales comme l'Alsace, le Rhône-Alpes ou l'Auvergne », informe Jean-Paul Renoux, responsable du maïs chez Arvalis. Sur les 3 millions d'hectares attendus, près de 1 million seraient semés à ce jour.
Ce qui reste à faire concerne le maïs fourrage de l'Ouest mais aussi le grain, notamment dans les limons du Sud-Ouest. Pour les premiers, le spécialiste estime qu'il n'est pas trop tard, les récoltes auront ainsi un taux de matière sèche plus adapté. Dans la seconde zone, il faudrait au moins quatre à cinq jours de ressuyage pour reprendre les semis.
Ravageurs présents
Les maïs déjà en terre présentent ponctuellement des dégâts. Sur l'Ouest, le ver de la mouche des semis a pu détruire des graines. Mais ailleurs, les oiseaux et taupins sont aussi de la fête. Quelques ressemis seront donc nécessaires. Pour les premiers semis, les désherbages pourraient être moins aisés et il est conseillé d'attendre que la plante soit assez développée pour éviter un manque de sélectivité.
En fonction des dates d'implantation, les techniciens s'interrogent aussi sur la possibilité d'échanger des indices tardifs par de plus précoces. « Si cela était nécessaire, il pourrait y avoir des difficultés, le marché demeurant tendu », relate un opérateur des Landes. Pourtant, Jean-Paul Renoux estime que le changement de précocité est rarement une bonne opération, et ce d'autant plus si les semis se font avant le 15 mai.
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vendredi 11 mai 2012 - 12h08
variete de mais bonne vigueurde depart des grains assezgros