Météo France, dans son bilan hydrologique au 1er février, relève des cumuls de précipitations inquiétants, or la période d’octobre à mars constitue le moment propice à la recharge des réserves souterraines. Le déficit pluviométrique constaté peut donc devenir problématique en cas d’absence de pluie au cours des prochains mois.
Au cours de janvier, les précipitations ont été rares sur une vaste zone s’étendant des Pays de la Loire à la Picardie. Sur le sud de Midi-Pyrénées, en Languedoc-Roussillon et sur l’est de la Corse, le déficit est encore plus marqué. Partout ailleurs, les précipitations ont été relativement proches de la normale saisonnière, voire supérieures.
La ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin, et les membres du comité sécheresse feront le point sur la situation des disponibilités en eaux le 1er mars.