La pause de l’été et la reprise des négociations sous l’égide d’un médiateur venu de Paris n’ont pas sauvé l’ambitieux projet de filière génétique montbéliarde engagé pour se couler dans le moule du nouveau dispositif génétique français.
Il n’y aura donc pas d’Ocade (nom de ce projet) réunissant dans un OES (organisme entreprise de sélection), l’Upra, les deux unités de sélection (Umotest et Jura-Bétail) et Coopex Montbéliarde ( organisme d’exportation).
Chacune de ces entités restera indépendante avec son propre conseil d’administration, l’Upra, évoluant vers un simple OS, organisme de sélection continuant d’assurer les missions de base du socle génétique. A savoir la tenue du livre généalogique et l’orientation du programme d’amélioration génétique.
De leur côté, Umotest et Jura-Bétail deviendront deux entreprises de sélection. Dans un communiqué de presse Umotest et Coopex montbéliarde, précisent qu’ils proposeront de réunir tous les acteurs de la filière (et donc Jura-Bétail leur concurrent) autour d’accords de travail plus simples pour permettre aux éleveurs montbéliards de bénéficier de la meilleure génétique au meilleur coût.
L’heure n’est donc pas à la guerre ouverte. Ils indiquent aussi que la mise en place de techniciens référents raciaux par zones géographiques reste d’actualité pour une animation efficace.