Visionnez également l'interview de Jean-Michel Lemétayer , président de la FNSEA, à la suite de l'avis de l'Afssa sur le Mon 810 (12/02/09) |
Les experts des pays de l'UE réunis lundi à Bruxelles au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale ne sont pas parvenus à se départager, ni en faveur, ni contre la demande faite à la France et à la Grèce de lever les mesures d'urgence empêchant la culture du maïs OGM Mon 810 de Monsanto.
Lors d'un vote à la majorité qualifiée, 9 pays sur 27 totalisant 123 voix ont soutenu la demande de la Commission. 16 pays, totalisant 190 voix, ont voté "contre" ou se sont abstenus et deux Etats, l'Allemagne et Malte, n'ont pas pris part au vote.
La Commission européenne doit désormais décider si elle demande l'arbitrage des ministres de l'Environnement. Dans ce cas, elle doit présenter une proposition et les pays de l'UE devront se prononcer dans les trois mois.
Dans l'intervalle, les ministres européens de l'Environnement vont voter dès le 2 mars sur les clauses de sauvegarde mises en place par l'Autriche et la Hongrie, deux autres pays réfractaires aux OGM.
«Nous ne sommes pas surpris de la non-décision européenne qui prouve bien que ce dossier ne bénéficie que d’un traitement politique», précise en réaction un communiqué des professionnels des semences et de la protection des plantes.
«Nous sommes excédés de ce manque de courage politique. La frilosité européenne, et surtout française, risque d’avoir de lourdes conséquences dans les années à venir», poursuit Philippe Gracien, porte-parole du groupe.
Visionnez également l'interview de Jean-Michel Lemétayer , président de la FNSEA, à la suite de l'avis de l'Afssa sur le Mon 810 (12/02/09) |