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OGM/Conseil de l'environnement

La France propose une remise à plat des procédures d'homologation

Publié le mardi 04 mars 2008 - 17h54

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© P. Roy

La France a proposé lundi à Bruxelles une remise à plat des procédures d'homologation des organismes génétiquement modifiés dans l'UE, en prenant davantage en compte les risques sanitaires et environnementaux. Une position soutenue par plusieurs autres pays.

«L'Espagne, l'Italie, la République tchèque, la Roumanie, la Pologne et la Hongrie ont pris la parole et ont exprimé leur soutien à cette proposition au cours de la discussion», a indiqué le ministre français de l'Environnement, Jean-Louis Borloo.

«Le sujet a été inscrit à l'ordre du jour du conseil des ministres de l'environnement prévu le 5 juin et la Commission s'est engagée d'ici là à faire des propositions», a-t-il déclaré. «Un sujet tabou est désormais ouvert», s'est-il félicité en se prévalant du soutien également de l'Allemagne. «Tout est remis en cause. Le sujet est en train de muter», a-t-il assuré.

«Changer l'expertise ne veut pas dire qu'on veut interdire les OGM», a-t-il précisé. «On veut passer de ''la commercialisation, sauf si le produit représente un danger urgent pour la santé'', à une analyse détaillée sur les risques», a-t-il insisté.

L'analyse des OGM produisant des molécules insecticides ou capables de résister à des herbicides comportera des avis de toxicologues, de spécialistes de la biodiversité, un examen du risque d'appauvrissement des sols, des possibilités de cohabitation avec d'autres cultures et des coûts, a-t-il indiqué.

«Les OGM méritent une vraie procédure et un vrai protocole pour la mise sur le marché», a-t-il conclu.

Dans un communiqué paru mardi, France Nature Environnement «salue cette initiative du ministre». «L'évaluation de l'utilisation des OGM, au-delà des considérations biomoléculaires, doit intégrer des considérations écologiques et toxicologiques (...), de même que des considérations économiques et sociales», souligne l'organisation.

FNE dit vouloir soutenir «fortement ce travail communautaire d'élargissement de l'expertise et de réforme des procédures d'autorisation particulièrement complexes». Elle espère le voir aboutir concrètement sous la présidence française de l'Union européenne.


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