«A la suite de la destruction de trois parcelles d’essais de recherche sur la commune de Valdivienne (Vienne - 86) dans la nuit du 18 au 19 octobre, Monsanto a porté plainte contre X», a annoncé la firme vendredi dans un communiqué.
«Ce nouvel acte de violence aveugle pénalise une fois de plus et sans aucun fondement scientifique la recherche française en biotechnologies végétales, lui faisant prendre un retard bientôt irrattrapable par rapport à celle des autres grands pays agricoles», rappelle-t-elle.
«Autorisée par le ministère de l’Agriculture et menée en totale conformité avec les exigences réglementaires en vigueur, l’expérimentation portait sur deux maïs biotechnologiques: l’un résistant à deux ravageurs de la plante, l’autre conjuguant ce caractère à une tolérance herbicide», explique Monsanto.
L’ensemble a été détruit «à plus de 50%» et ce «saccage» réduit «à néant» les recherches qui étaient menées sur ces parcelles, s'indigne-t-elle.