Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a souhaité mardi, alors que les négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se poursuivent à Genève, qu'un éventuel accord soit «économiquement acceptable, équilibré et politiquement explicable».
«Il faut que l'Europe (...) soit bien une Europe qui protège aussi en échange des concessions qui ont été faites sur l'agriculture, et qui sont très importantes», a-t-il ajouté interviewé sur RFI.
«Nous demandons que les industriels et les services européens puissent accéder de manière plus ouverte aux marchés de ces grands pays émergents, sinon l'accord ne sera pas réciproque, il ne sera pas équilibré», a-t-il expliqué.
Dans la matinée, la ministre française de l'Economie Christine Lagarde a estimé que «le compte n'y est pas» dans le cadre des négociations au sein de l'OMC.
«Le compte n'y est pas et l'équilibre n'est pas atteint, même si nous avons tous l'ambition d'arriver à un accord», a déclaré Mme Lagarde sur France Info.