L'IBMA, association internationale regroupant des fabricants de produits de biocontrôle, regrette dans un communiqué paru mardi que ces types de produits «ne soient pas clairement différenciés des produits phytopharmaceutiques conventionnels» dans le plan Ecophyto 2018.
Ainsi, «le potentiel» des produits de biocontrôle «à fournir des solutions alternatives n'est pas suffisamment pris en compte dans le cadre de stratégies intégrées», estime l'IBMA.
L'organisme met en doute le fait que les mesures envisagées permettront d'atteindre l'objectif et déplore le manque de propositions concrètes en faveur des méthodes alternatives et notamment de biocontrôle.
L'IBMA a soumis au comité de pilotage Ecophyto 2018 un plan d'action en quatre volets:
- développer l’emploi des nombreuses méthodes alternatives et biologiques déjà mises au point,
- adapter et améliorer les contraintes administratives et réglementaires qui freinent actuellement l’adoption de nouveaux moyens,
- redoubler d'effort en matière de recherche pour les méthodes et produits qui manquent actuellement,
- et enfin mettre en place les outils économiques et financiers qui permettront la création en Europe et en France d’une grande industrie du biocontrôle à vocation mondiale.