Après trois ans de mise en œuvre, la politique des pôles de compétitivité a fait l’objet d’une évaluation qui a porté à la fois sur les mesures nationales de sélection et d’accompagnement et sur chacun des 71 pôles "labellisés".
A l'issue de huit mois d'évaluation à la fin de 2007, les auteurs du rapport estiment que le dispositif semble suffisamment prometteur pour être maintenu dans ses grands principes.
Pour le ministère des Finances, «cette évaluation confirme que cette politique ambitieuse de l’Etat, à laquelle sont associés de nombreux partenaires, est aujourd’hui reconnue par l’ensemble des acteurs comme un succès. La dynamique ainsi créée renforce les positions stratégiques de notre pays en matière de recherche, de développement et d’innovation, en amenant entreprises, universités et centres de recherche à nouer des liens forts et à développer des projets communs».
Toutefois, sur les 71 pôles de compétitivité, 19 vont devoir améliorer leur action. L'avenir de 13 autres, qui n'ont pas atteint leurs objectifs, devrait être tranché dans les toutes prochaines semaines, en association avec les élus locaux.
Des pôles comme Axelera (chimie et environnement), IAR (industries et agroressources) ou Tenerrdis (énergies renouvelables) sont dans la première catégorie. Céréales Vallée, Fibres Grand’Est, Industries et Pin maritime du futur, ou encore Végépolys (végétal) n'ont que partiellement atteint leurs objectifs. Enfin, les pôles InnoViandes et Pass (parfums, arômes, senteurs, saveurs) sont appelés à être reconfigurés.