Selon le NEPG, qui regroupe les producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen (Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et France), la production de pommes de terre de consommation ne devrait pas dépasser les 22,87 millions de tonnes (Mt) en 2010, soit une chute de 2 Mt par rapport à l'année dernière, indique-t-il dans un communiqué publié mardi. Les pommes de terre hâtives pour l'industrie font partie de ces prévisions.
Le rendement moyen s'élèverait à 42,9 t/ha contre 46,8 t/ha en 2009 (-9 %). Une valeur proche de celle de 2006 caractérisée par une sécheresse importante.
La Belgique serait le seul pays dont la production serait en augmentation (+5,4 %), mais sa surface a progressé de 9,2 % pendant que la surface totale des pays membres du NEPG reste stable.
La qualité est globalement au rendez-vous, malgré les conditions de production difficiles. Mais le NEPG s'attend à des problèmes sur certains lots liés à une matière sèche trop faible, des tubercules plus petits et des symptômes de repousses. Les rendements industriels seront donc moins élevés.
« Des producteurs vont peut-être décider de ne pas conserver une partie de leurs pommes de terre, par crainte de mauvaise évolution des lots. Cela risque d'engendrer une pression sur les prix à court terme », indique le NEPG, qui prévoit des cours de pomme de terre beaucoup plus élevés à la fin de l'année et au début de 2011.