Selon un article paru le 29 août 2010 dans la revue Nature Genetics, des chercheurs seraient parvenus à « une version de qualité de la séquence du génome du pommier domestique ». C'est la première fois qu'est séquencé le génome d'une plante de la famille des Rosaceae, qui comprend de très nombreuses espèces (fraises, abricots, pêches, prunes...).
« Nous montrons qu'une duplication complète du génome relativement récente (il y a plus de 50 millions d'années) a provoqué la transition de neuf chromosomes ancestraux à dix-sept chromosomes du Pyreae », ancêtre de la pomme, précise l'équipe de chercheurs italiens, français, néo-zélandais, belges et américains, coordonnée par l'instituto agrario di San Michele all'Adige en Italie.
Cette duplication, qui serait une réaction de survie à un événement qui a causé la destruction massive d'autres espèces, expliquerait pourquoi la pomme a dix-sept chromosomes alors que d'autres fruits de la famille des Rosaceae, comme la pêche, la framboise et la fraise, en ont entre sept et neuf.
« Maintenant que nous avons la séquence du génome, nous pourrons identifier les gènes qui gouvernent les caractéristiques que les consommateurs désirent le plus : le croquant, le juteux et la saveur », a commenté le Dr Roger Hellens.