Au cours de son assemblée générale, jeudi à Paris, le GIPT (Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pommes de terre) a annoncé qu'il comptait «poursuivre ses efforts» en matière de «réduction d'intrants» dans la continuité des décisions prises lors du Grenelle de l'environnement.
La production de pommes de terre devra être écologiquement intensive et les changements ne pourront pas se faire en dehors de préoccupations de compétitivité, a souligné Jack Massé du département de recherche et de développement d'Arvalis en marge de l'assemblée générale.
«Dans cette logique, il faut sortir d'une vision de l'écologie qui met l'accent sur l'obligation de moyens (réduction obligatoire pour tous les producteurs et à tout moment) pour entrer dans l'ère d'une obligation de résultats, a-t-il expliqué. L'effort doit ainsi se concentrer et s'intensifier sur les zones sensibles en termes de qualité de l'eau notamment et des soupapes de sécurité doivent exister pour faire face à des problèmes majeurs tels que le mildiou en 2007.»
Selon le spécialiste d'Arvalis, la réduction de 50% de l'utilisation de produits phytosanitaires ne pourra être atteinte que par la combinaison de plusieurs innovations à la fois en termes de variétés, de surveillance sanitaire des cultures, de machinisme, de produits phytosanitaires et d'organisation de la production. Tous les acteurs sont concernés.