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Cooperl Arc Atlantique « souhaite le retour à un prix de marché libre »

Publié le lundi 17 août 2015 - 10h13

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Avant la rencontre lundi au ministère de l'Agriculture avec les représentants du Marché du porc breton, la coopérative rappelle les évolutions qu'elle attend d'eux.

 

Fidèle aux arguments qu'elle développe depuis son départ du Marché du porc breton (MPB), Cooperl Arc Atlantique rappelle qu'elle souhaite « le retour à un prix de marché libre » et demande une « modernisation » des règles de fonctionnement du Cadran de Plérin. C'est le message qu'elle a développé dans un communiqué de presse diffusé le samedi 15 août en vue de la table ronde organisée ce lundi 17 août au ministère. « S'entendre pour imposer un prix plancher génère un risque perpétuel de "revente à perte" pour les abatteurs qui, en aval, sont exposés à une concurrence européenne pure et parfaite », insiste-t-elle.

 

Cooperl Arc Atlantique estime que la cotation ne sera « pertinente » que si elle reflète effectivement l'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché. C'est dans cette logique qu'elle demande aux acteurs du MPB « la suppression de l'imposition d'une barre de retrait, c'est-à-dire d'un prix en deçà duquel aucune vente ne doit se faire, et la vente forcée aux abatteurs en fin de marché et au prix moyen de la séance de tous les volumes présentés et invendus, c'est-à-dire ceux que les abatteurs n'ont pas pu acheter faute de débouchés. »

Le numéro un français de l'abattage rappelle que, avec les dirigeants de Coop de France, il a rendez-vous mardi avec le ministre de l'Agriculture. Ensemble, ils demanderont « une nouvelle fois des mesures concrètes et urgentes visant à abolir les distorsions de concurrence intra-européennes qui minent depuis des années la filière porcine ainsi que des pans entiers de l'agriculture et de l'agroalimentaire français ». Leur demande concerne notamment la « mise en place d'une aide européenne d'urgence visant à dégager le marché intérieur de la surproduction conséquente à la fermeture du marché russe ».

 

L'étiquetage obligatoire de l'origine des viandes dans les produits transformés fait aussi partie de leur revendications. Reviennent aussi sur le tapis « l'allègement sectoriel massif des charges sur le travail pour retrouver une compétitivité face au travail détaché auquel ont recours à grande échelle les opérateurs allemands » et « l'allègement de la sur-réglementation française en matière d'installations classées (ICPE) ». Les arguments développés par Stéphane Le Foll sur le CICE et le régime d'enregistrement pour les ICPE ont visiblement du mal à convaincre.

 

 

E.R.


Les commentaires de nos abonnés (5)
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la vocation exportatrice de la france!

mardi 18 août 2015 - 09h07

Depuis le début de cette crise assez surréaliste on est en droit de se poser quelques questions. Les responsables de la cooperl(coopérative) ont reçu l'aval des producteurs pour aller conquérir des marchés a l'export. Comment les memes producteurs peuvent s'étonner aujourdh'ui de leurs de leur cout de production trop élevé? Depuis 40 ans la fnsea défend la vocation exportatrice de la france dans toutes ses sections spécialisées ,il faudrait donc imposer aux autres nos productions et en meme temps refuser les importations? Aller sur les marchés mondiaux cela veut dire s'exposer a des baisses de prix ... La grande distribution est prete a jouer le jeu des 1.40 E mais la coopérative COOPERL ne peut pas puisqu'elle fonctionne avec 40%de son activité a l'export! On croit réver! et coop de france qui va encore aller pleurer des aides au ministère! Dans les Aldudes Pierre Oteiza avec son cochon noir se porte bien et n' a besoin de rien!!!
commentaires agriculteurs

lucide40
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fini les subventions

mardi 18 août 2015 - 08h49

Les mêmes aides? Mais quand va t on enfin cesser de penser que la solution à nos maux est un soutien via un quelconque dispositif. Parce que au final, il faudra toujours quelqu'un qui paiera pour ces soutiens artificiels. Ces systèmes encouragent les groupes de pression au détriment des consommateurs, mais aussi des producteurs qui n'auront pas eu la chance de figurer parmi les "élus". Notre économie n'a plus les moyens de s'offrir ces passe-droits. Que les pouvoirs publics, au contraire, organisent plus de transparence, de liberté. Mais ça, cela semble encore plus compliqué à mettre en œuvre.

Cooperl une coopérative?

lundi 17 août 2015 - 19h38

* Message La raison d'être d'une coopérative n'est-elle pas la défense des intérêts de ses adhérents? Je crois que Cooperl devrait changer de nom rapidement !
commentaires agriculteurs

limousinbio
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ou alors..

lundi 17 août 2015 - 18h09

donnons à nos éleveurs le même prix attractif pour le biogaz afin que nos éleveurs montent aussi leur unité de biogaz. Le problème c'est que en France il faudra des années pour avoir des autorisations de construction, que les habitants des villages voisins seront contre, et qu'il faut un atelier d'un certain nombre de cochons pour approvisionner, et que ni la profession(syndicats) ni les pouvoirs publics ne veulent voir les structures se développer....

autre type de distorsion

lundi 17 août 2015 - 11h28

Un autre type de distorsion plus pernicieux: les aides aux biogaz en Allemagne. En effet, le prix de rachat du biogaz allemand est très incitatif, avec comme corolaire, le développement de la production porcine et laitière, ces dernières productions devenant des "co-produits" de l'industrie du gaz, un comble. La conséquence est une production additionnelle qui vient encombrer le marché européen. réduisez ces soutiens au biogaz et vous verrez rapidement les productions baisser en Allemagne. C'est un effet de bord de la politique de "transition énergétique" allemande. D'ailleurs, les consommateurs allemands paient cher leur facture d'électricité par rapport aux français.
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