La FAO va soutenir un partenariat international dans la perspective de mieux évaluer les impacts sur l'environnement du secteur de l'élevage. « Les directives et indicateurs communs d’évaluation permettront de mieux comprendre les impacts et d’élaborer des politiques » d'élevage durable, a indiqué mercredi la FAO dans un communiqué.
Il s'agit dans la lignée de la conférence mondiale RIO+20 sur l'environnement, d'une « première étape vers une meilleure durabilité de cet important secteur de production vivrière », selon la FAO.
Avec l'augmentation de la consommation mondiale de productions d'origine animale, « on s'intéresse de plus près aux performances environnementales du secteur de l'élevage – par exemple, l'efficacité d'utilisation des ressources naturelles qui s'amenuisent, ses impacts sur les ressources hydriques et sa part de responsabilité dans le changement climatique », constate la FAO.
Or « il existe à l'heure actuelle diverses méthodes de mesure et d'évaluation des impacts environnementaux de l'élevage, ce qui complique la tâche de comparaison des résultats et d'établissement de priorités en vue d'améliorer durablement les performances environnementales tout au long des chaînes d'approvisionnement », déplore le communiqué.
Par conséquent, « dans le but de renforcer la science des critères environnementaux des filières de l'élevage », la FAO et ses partenaires gouvernementaux, non gouvernementaux et du secteur privé (1) partent pour une collaboration « sur plusieurs fronts ».
La phase initiale du projet devrait durer trois ans. Elle s'attachera à mettre en place des « méthodes et directives » permettant de « quantifier l'empreinte carbone du bétail, couvrant divers types d'opérations et de systèmes d'élevage ».
Elle verra également « la création d'une base de données de facteurs d'émissions de gaz à effet de serre engendrés par la production de différentes sortes d'aliments pour animaux », sachant que « la production et l'utilisation fourragère offrent des occasions importantes de réduction des émissions de l'élevage », explique la FAO.
Enfin d'autres « pressions environnementales importantes » telles que la consommation d'eau et les pertes de nutriments seront regardées de près. Elles devraient également bénéficier de la mise au point de nouveaux instruments de mesure.
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(1) Parmi les membres fondateurs du partenariat piloté par la FAO, se trouvent les gouvernements de la France, de l'Irlande, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande, la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac), la Fédération européenne de l'industrie des huiles végétales et des tourteaux (Fediol), la Fédération internationale du lait (IDF), le Secrétariat international de la viande (IMS), la Commission internationale des œufs (IEC), le Conseil international des volailles (IPC), la Fédération internationale pour la santé animale (IFAH) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).
D'autres partenaires sont appelés à venir rejoindre ce noyau de membres au cours des prochains mois.
naïfs
mercredi 04 juillet 2012 - 17h45
S'il faut bien sûr, accompagner plutôt, que de subir ces mise en œuvre de méthode d'évaluation, il ne faut pas se leurrer, c'est bien l'élevage en général qui est visé. Le rêve de ces organismes onusiens pilotés par des écologistes, est de faire de nous, des végétariens. A nous de bien préparer les argumentaires.