La commission de l'agriculture du Parlement européen a adopté mardi un rapport de l'eurodéputée Maria Petre (Roumanie), qui propose une série de mesures sur la qualité des produits alimentaires européens. Il s'agit d'une réponse au «Livre vert» de Bruxelles, et ce en vue du document stratégique que la Commission européenne entend préparer pour le mois de mai.
«Les députés se prononcent notamment pour l'indication, sur les étiquettes, du pays d'origine des produits primaires, et dans le cas des produits transformés, de l'origine des principaux ingrédients et du lieu de la dernière transformation. Un tel étiquetage devrait selon eux être valable aussi bien pour les produits européens que ceux importés des pays tiers», précise un communiqué du Parlement européen.
Ils estiment aussi qu'il faut «encourager davantage», sans chercher à les harmoniser, les mentions réservées facultatives (par exemple: «fermier», «élevé en plein air», etc.).
«Par ailleurs, les parlementaires invitent la Commission européenne à présenter une proposition de législation visant à imposer l'étiquetage du lait, de la viande et des œufs d'animaux nourris avec des OGM», selon le communiqué.
«Les députés s'expriment en faveur d'une simplification des normes de commercialisation» et «soulignent que, dès lors que les règles de sécurité alimentaire sont respectées, les normes ne doivent pas empêcher l'accès de produits au marché sur la base de leur esthétique, de leur forme ou de leur taille.»
Par ailleurs, les députés s'expriment en faveur d'une simplification des procédures d'enregistrement et des délais d'obtention des indications géographiques telles que les AOP (appellations d'origine protégée) et les IGP (indications géographique protégée).
Ils préconisent aussi «des normes harmonisées relatives aux limites maximales de détection des pesticides interdits dans les produits biologiques».