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Réchauffement climatique

2° à 5°C de plus d’ici à 2100 (CNRS, Météo-France)

Publié le vendredi 10 février 2012 - 16h48

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La communauté scientifique française (1) a présenté, jeudi, de nouvelles simulations sur le climat. Verdict : il faut s'attendre à un réchauffement de la planète compris entre 2 et 5°C à l'horizon de 2100 et à une répartition différente des précipitations.

 

« En accord avec les conclusions du Giec (2) en 2007, une tendance à l'augmentation des températures est observée à l'horizon de 2100 pour tous les scénarios. Elle est plus ou moins marquée selon le scénario considéré : la hausse est de 3,5 à 5°C pour le scénario le plus sévère, de 2°C pour le plus optimiste, qui ne peut être atteint que par l'application de politiques climatiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, il apparaît que la réponse aux seuls facteurs naturels ne permet pas d'expliquer le réchauffement moyen constaté à partir de la seconde moitié du XXe siècle », précise un communiqué du CNRS. 

 

« Une intensification du cycle hydrologique [précipitations et évaporation] se confirme, de même qu'une fonte rapide de la banquise de l'Arctique qui, dans le cas du scénario le plus pessimiste, disparaît en été vers 2040 ou 2060 selon le modèle. »

 

En accord avec les conclusions du quautrième rapport du Giec, les nouvelles simulations françaises « réaffirment une augmentation significative des précipitations annuelles aux hautes latitudes ainsi que sur l'océan Pacifique équatorial, et une diminution dans les latitudes subtropicales. Ces changements sont d'autant plus marqués que le scénario considéré anticipe une forte augmentation des concentrations des gaz à effet de serre. Les résultats peuvent être contrastés sur certaines régions. Ces divergences sont en particulier visibles en Afrique de l'Ouest et dans le sud de l'Europe ».

 

_____ 

(1) Elle réuni principalement le CNRS, le CEA, Météo-France, l'UPMC et l'UVSQ.

(2) Giec: Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

 


Les commentaires de nos abonnés (2)
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samedi 11 février 2012 - 08h09

Je suis entièrement d'accord Il y a toujours eu de variation climatique Le Groenland colonisé dans les années 900 , était plus chaud qu'aujourd'hui les colons y faisaient de l'élevage Il y avait de grande étendu verte pour le pâturage . Et pour diverses les colons ont disparu vers 1500 et principalement pour un refroidissement climatique Y avait il en 900 des gaz à effet de serre ,qui aurait fait qu'à cette époque le climat y était plus doux qu'en 2012 ??? Alors que penser de ces rapports établi sur des constat de plusieurs dizaines d'années De plus ces m^me personnes ne sont pas capable de nous donner une tendance climatique à un an Nous avaient ils pas prédit une canicule en France pour l'été 2011
commentaires agriculteurs

francois10
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s'il n'en reste qu'un

vendredi 10 février 2012 - 17h27

Il est incroyable que le CNRS, MF se lancent encore dans ces prévisions à 100 ans, alors que les certitudes d'hier, c'est dire réchauffement climatique assuré du aux activités humaines, deviennent de plus en plus improbables. Les dernières avancées de la science, et de la compréhension du climat tendent à indiquer que, premièrement, les températures globales n'augmentent plus depuis 1997 (cf CRU), deuxièmement, que les évolutions du climat seraient plus liées des évolutions naturelles (soleil entre autres avec l'expérience CLOUD). Alors, quel intérêt de pondre des prévisions à 100 ans que personne ne pourra vérifier? Si, il y a un intérêt, c'est d'imposer de nouvelles contraintes et taxes à chacun: la taxe carbone a été abandonnée, mais pour combien de temps? Dans le même temps, dans les pays anglophones et germanophones, les critiques se font de plus en plus vives sur l'instrumentalisation du réchauffement climatique et même sur son fondement. Mais en France, c'est l'olmerta, pour combien de temps encore?
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