Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement prévoit de s'attaquer à la délicate question de la pénibilité : suite à la visite de Jean-Marc Ayrault, mardi 13 août sur un chantier des Yvelines, l'idée d'un « compte-temps » qui permettrait aux salariés concernés de se reconvertir ou de partir plus tôt, comme le suggère le rapport Moreau sur les retraites, remis en juin, fait son chemin.
Les métiers pénibles peuvent être liés à des contraintes physiques (manutention de charges, postures pénibles), à un rythme de travail fatiguant (travail de nuit, travail répétitif) ou à un environnement agressif (bruit, agents chimiques).
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé que ce dispositif de « compte-temps » serait mis en place, tout en précisant qu'aucune décision n'était arrêtée, rapporte l'AFP.
Concrètement, les salariés bénéficieraient d'un certain nombre de points en fonction de leur temps passé en situation de pénibilité. Ces points leur permettraient ensuite, soit d'obtenir des trimestres pour partir plus tôt à la retraite, soit d'effectuer une formation pour se réorienter, soit enfin de travailler à temps partiel en fin de carrière.
Par exemple, 10 trimestres d'exposition à des facteurs de pénibilité déclencheraient le droit à un trimestre de congé formation. Et 30 trimestres d'exposition permettraient le rachat d'un trimestre au titre de la retraite.
Coût d'un tel dispositif : 2,1 milliards d'euros par an, selon le rapport Moreau, qui suggère un financement « mutualisé ».
dindon!!
mardi 13 août 2013 - 20h20
et une fois de +, l'exploitant individuel est le dindon de la farce. 40 ans de reference quand d'autres ont les 6 derniers mois, et pour la penibilite, ce n'est rien, vous vivez à la campagne !! et tout cela avec des retraites de misere.