Le Sénat a adopté, lundi en première lecture, les articles 20, 21 et 22 du projet de loi sur les retraites relatifs à la revalorisation des petites pensions agricoles.
A l'issue du débat, prévu pour s'achever ce mardi, un rejet de l'ensemble du texte par les sénateurs était attendu. La réforme des retraites reviendra devant l'Assemblée nationale à partir du 20 novembre.
Dans un communiqué en date du 5 novembre 2013, la section nationale des anciens exploitants (SNAE) de la FNSEA prend acte des mesures proposées dans le cadre de la loi garantissant l'avenir et la justice du système des retraites. Pour la SNAE, « le président de la République a respecté ses engagements de candidat en revalorisant les pensions des anciens exploitants agricoles et de leurs conjoints, dont le niveau est faible. Les améliorations progressives représentent plus de 162 millions d'euros en 2014, plus de 230 millions en 2015, plus de 264 millions en 2016 pour atteindre plus de 300 millions en 2017 ».
Toutefois, la section des anciens de la FNSEA expose deux regrets. Tout d'abord : le report de six mois, du 1er avril au 1er octobre, de la revalorisation annuelle des retraites. « Cette disposition n'est malheureusement pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat de la quasi-totalité des retraités, et particulièrement des retraités de l'agriculture, qui sont parmi les moins bien lotis en France », indique le communiqué.
Par ailleurs, les anciens exploitants dénoncent « la fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions des retraités ayant eu au moins trois enfants. C'est une mesure qui touchera notamment les veuves, déjà victimes de la suppression de la demi-part fiscale en 2012. »
Pour les anciens exploitants de la FNSEA, « il faut maintenir a minima la revalorisation des retraites au 1er avril pour celles et ceux qui ont une retraite inférieure au Smic et conserver l'exonération de la majoration de 10 % des pensions de retraités ayant eu au moins trois enfants ».
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mercredi 06 novembre 2013 - 09h36
Le probhlème c'est qu'en agriculture il n'y a pas de grosses pensions (comparez la myenne et les extrêmes avec les planqués de la fonction publique et dans une moindre mesure avec le secteur privé (hors agriculture et artisans)). Donc parler de "petites" pensions ça veut dire quoi?