La société évolue et avec elle, la main-d’oeuvre dans les exploitations. En Europe du Nord, la problématique est très différente entre les élevages bovins et porcins.
Pour le premier, le constat est alarmant puisqu’il faut parfois trois ans pour recruter un salarié qualifié, pour ceux qui auront la chance de trouver un volontaire.
Conscients de ce problème, les exposants d’Agromek, le salon danois de l'équipement qui se déroule à Herning jusqu'au 29 novembre, mettent en avant des solutions pour réduire le temps de travail, notamment avec les robots et d’autres pour augmenter le confort du salarié et du chef d’exploitation.
C’est ainsi que les pelles à lisier et autres fourches à fumier cèdent la place à de petits automoteurs de nettoyage muni d’un siège confortable.
Dans le domaine porcin, la tendance est plutôt à la féminisation d’une filière très technique. Selon l’Organisation des producteurs de porcs danois, les femmes représenteraient près du tiers des nouvelles installations en élevage porcin.
Une féminisation qui se constate dans les allées des halls consacrés à la production porcine. Cela explique probablement le développement de nouveaux outils pour alléger les tâches pénibles en particulier pour la manipulation des truies. D’ailleurs, les vidéos de présentation des brouettes de transport des animaux morts mettent toutes en scène des agricultrices.
De même, pour les systèmes de traitement par injection et pour les cages de contention des verrats. Certains fabricants jouent d’ailleurs la carte du marketing avec des conditionnements roses pour les seringues et les produits vétérinaires.
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