En 2007, l'objectif du plan de production de semences de maïs n'a pu être atteint. Du côté français, la production n'affiche que 90% de ce qui était prévu.
Semis tardifs dans le Sud-Ouest, excès d'eau un peu partout, grêle et gelées locales, manque d'ensoleillement provoquant de mauvaises fécondations, etc., les raisons de cet échec sont essentiellement climatiques.
A cela s'ajoute une production jugée catastrophique en Roumanie et mauvaise en Hongrie, en raison de la sécheresse de l'an passé. Ainsi, ces deux pays n'ont atteint respectivement que 50 et 70% des objectifs techniques fixés.
Par ailleurs, selon les premières estimations, les surfaces de maïs devraient rester stables dans la plupart des pays européens, excepté en France et en Allemagne où elles pourraient augmenter.
Pour l'Hexagone, Luc Esprit, directeur de l'interprofession des semences de maïs, estime que la hausse pourrait être de 70.000 à 100.000 ha, profitant notamment de l'intérêt économique pour le maïs et des bons résultats de 2007.
«On aboutit nécessairement à un bilan tendu, admet Franck Clavier, vice-président de la production de Seproma (chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs)», qui estime malgré tout qu'il y aura suffisamment de volume de semences pour alimenter le marché français. Toutefois, pour répondre aux différents besoins techniques de ce marché très segmenté, «il n'est pas dit que des problèmes n'apparaîtront pas sur certaines variétés».
Des soucis d'approvisionnement pourraient notamment être perçus sur les nouvelles variétés et celles classées parmi les meilleures.