« La hausse attendue de la production sucrière en 2011 en Russie, Ukraine, Union européenne, Inde et Thaïlande ne suffirait pas pour réellement reconstituer les stocks mondiaux. Les tensions devraient ainsi persister au moins jusqu'au quatrième trimestre de 2011, date d'arrivée de la nouvelle production de sucre dans l'hémisphère Nord », a estimé vendredi FranceAgriMer, au lendemain du conseil spécialisé du sucre.
« En l'espace d'un mois, de mai à juin, les cours mondiaux du sucre ont regagné 160 $/t, après avoir connu, de février à avril, une baisse de 300 $/t pour le sucre roux », observe FranceAgriMer, pour qui « la forte demande des pays musulmans à l'approche du Ramadan, le retard du programme d'exportation de l'Inde et les difficultés logistiques à l'exportation rencontrées par le Brésil et la Thaïlande expliquent pour une large part cette brusque tension sur les prix. »
« En 2011-12, [...] se profile le risque d'un déficit d'approvisionnement du marché européen, estime FranceAgriMer. Compte-tenu de cette perspective et si elle était confirmée, il conviendrait d'anticiper d'ici à octobre 2011 des mesures de requalification pour la campagne 2012-13 de façon à augmenter en conséquence les surfaces betteravières pour les semis de 2012. »