La Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros de viandes (FNICGV) a annoncé, dans un communiqué, avoir adressé ce lundi au ministre de l’Agriculture « une série de propositions concrètes pour sortir la filière veau de la crise par le haut ».
Elle propose « un engagement ferme de maintien des mises en place pour répondre à l’inquiétude des éleveurs sous réserve d’un appui des pouvoirs publics aux sociétés d’intégration qui assumeront cette responsabilité de filière le temps nécessaire à la modification des plans d’alimentation et au retour à de meilleurs équilibres. »
La FNICGV considère que « ce sont les sociétés d’intégration qui supportent l’essentiel des risques économiques du secteur ».
Elle pointe notamment du doigt l’explosion du prix de l’aliment. Elle estime la hausse globale des coûts de production entre 120 et 150 € par veau. Et assure « que la prestation des éleveurs n’est pas affectée par ces évolutions. La conjoncture favorable au secteur laitier engendre une flambée des coûts de production du veau de boucherie que le marché est incapable d’absorber. Le secteur veau doit donc adapter les plans d’alimentation pour baisser sa dépendance à la conjoncture laitière sans dégrader la qualité des viandes, ni dériver vers une production à la ''hollandaise''. Des solutions existent et sont en cours d’expérimentation mais nécessitent un délai de mise en oeuvre. »