Plusieurs pays ont exprimé des inquiétudes à l'organe de règlement des différends de l'OMC, le 19 juin dernier, au sujet de l'accord préliminaire conclu en mai entre les Etats-Unis et l'Union européenne pour mettre fin au conflit sur le boeuf aux hormones.
Bruxelles a accordé un contingent – de 20.000 tonnes par an pendant trois ans, puis 45.000 tonnes par an – d'importation de viande bovine de qualité, produite sans hormones. Les Etats-Unis se sont quant à eux engagés à réduire progressivement les sanctions qu'ils appliquent aux produits européens importés.
Plusieurs pays, principalement des exportateurs de viande bovine (Uruguay, Argentine, Australie, Brésil), ont critiqué ce projet d'accord qui s'appliquerait à partir de début août, craignant de perdre des parts de marché à destination de l'UE.
Bruxelles a expliqué que le nouveau contingent d'importation sera ouvert à tous les exportateurs. Néanmoins, les plaignants s'inquiètent des modalités techniques de l'accord qui concernera de la viande de haute qualité qui privilégiera, selon eux, les Etats-Unis.