Les premières estimations du potentiel de la récolte viticole française se situent à 50,7 millions d'hectolitres (Mhl), pour l'office Viniflhor, et à 51,2 Mhl, selon le service des statistiques (Scess) du ministère de l'Agriculture.
Affectée par les conditions climatiques qui ont beaucoup favorisé les maladies, principalement le mildiou, jusqu'à ce stade, la vendange de 2007 serait ainsi inférieure aux 53 Mhl de l'année dernière, et à la moyenne quinquennale (2002-2006) qui se situe à 52,3 Mhl.
Après un hiver exceptionnellement doux et un mois d'avril chaud, la vigne «a commencé son développement vers le 10-15 avril, avec une avance certaine», explique Viniflhor.
Mai et juin ont ensuite été humides et contrastés. Le début de juin a notamment été marqué par de fréquents orages avec parfois de la grêle, localement dévastatrice.
A la fin de juin, «le potentiel de récolte est amoindri», «l'état sanitaire est préoccupant dans la mesure où une humidité latente favorise les foyers de mildiou et de pourriture que les traitements endiguent difficilement car ils sont en partie lessivés par les averses successives», poursuit l'office.
«L'établissement d'un temps plus stable et estival est ardemment souhaité tant sur le plan qualitatif que quantitatif», souligne-t-il.