Les représentants des appellations d’origine européennes (CNAOC - France, Federdoc - Italie, Conferencia - Espagne, Andovi - Portugal) ont rencontré lundi les ministres de l’Agriculture français, italien, espagnol et portugais en marge du Conseil à Luxembourg.
Les producteurs de vins d’appellation «ont défendu leur position commune» sur la réforme de l’OCM vin (organisation commune de marché du vin), en cours de négociations entre bruxelles et les 27 Etats membres de l'UE, selon un communiqué des quatre organisations.
Ils ont notamment demandé «la modification de la définition des appellations d’origine (AOP) et des indications géographiques (IGP) pour garantir l’obligation de vinifier les vins dans l’aire de l’appellation et maintenir un lien fort avec le terroir».
Ils ont en outre dénoncé «unanimement les risques liés à la libéralisation des plantations». «L’encadrement des plantations qui a été instauré en 1976 est le meilleur outil pour permettre un développement maîtrisé des vins d’appellation d’origine. Sa suppression serait une erreur grave», a déclaré Christian Paly, président de la CNAOC.
Les producteurs ont défendu «le principe d’une distinction claire par le biais de l’étiquetage entre les vins AOP et IGP qui ont des contraintes de production très strictes et les autres vins».
Selon le communiqué, les quatre ministres «ont assuré les producteurs de leur volonté de défendre le modèle européen des appellations d’origine. Ce modèle constitue selon eux l’atout des vins européens pour reconquérir des marchés».