Considérant que les responsables politiques, européens et français, «n'ont pas encore pris conscience du drame que la politique du marché ''roi'' provoque» chez les éleveurs laitiers, la Confédération paysanne a annoncé la reprise des actions syndicales, lundi, dans un communiqué.
Une cinquantaine d'agriculteurs bloquaient d'ailleurs une usine Lactalis à Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire, depuis la nuit de dimanche à lundi.
Selon l'organisation syndicale, les éleveurs «n’acceptent pas le prix du lait actuel, alors que le groupe Lactalis, comme beaucoup d’autres, pourrait payer un prix rémunérateur, couvrant les coûts de production et le revenu».
Lundi soir, la Confédération paysanne retenait le responsable des approvisionnements pour la région sud-est du groupe Lactalis. «Devant le mutisme du cadre de Lactalis, les producteurs de lait de la Confédération paysanne lui ont demandé de rester avec eux jusqu’à ce que Lactalis dépêche sur place un responsable national capable de répondre aux questions des paysans», indique un communiqué du syndicat.
La Confédération paysanne ajoute par ailleurs qu'elle souhaite que «l'Europe s’engage à nouveau vers une politique de maîtrise des volumes. Il semble évident que cela passe par le départ de Mariann Fischer Boel dont la politique libérale a abouti à la situation actuelle».
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