La majorité des régions se réjouissent car les rendements en colza, souvent compris entre 30 et 40 q/ha, sont bons et meilleurs qu'escompté.
Les conditions d'implantation n'ont pas été idéales et beaucoup de parcelles n'étaient visuellement pas belles en sortie d'hiver.
Ces bons résultats s'expliquent par une très bonne finition avec des conditions de fin de cycle idéales sans coup de chaud. Les PMG (poids de mille grains) sont bons (près de 6 g) et ont largement compensé les autres composantes de rendement telles que le nombre de siliques et le nombre de grains par silique. La culture a encore montré sa capacité à compenser.
Les rendements avoisinent toutefois difficilement les 25 à 30 q/ha dans les Pays de la Loire, en Poitou-Charentes et en Dordogne, qui présentaient aussi des levées échelonnées. Le gel de début avril qui a provoqué des avortements, les méligèthes parfois difficiles à juguler et la pression maladies (sclérotinia et mycosphaerella) ont pu faire de gros dégâts.
En Champagne-Ardenne, c'est aussi la déception, avec des rendements très hétérogènes (33 q/ha en moyenne). Ce sont surtout les attaques de sclérotinia, de charançons de la tige alliées au peu d'ensoleillement, qui ont fait chuter les résultats.