Suite à une enquête réalisée auprès de différents opérateurs français impliqués dans le commerce des grains, il apparaît que la récolte des orges française présente un volume très important de grains répondant aux critères de qualité brassicole. Pour Patrice Germain, directeur général adjoint de l'OniGC (office national interprofessionnel des grandes cultures), «les orges d'hiver sont proches de l'optimum en taux de protéines pour la malterie, tandis que les orges de printemps sont tout à fait satisfaisantes. Ainsi il n'y aura aucune difficulté à approvisionner les industries de maltage».
Cette abondance en marchandise de qualité, fait craindre à certains, le déclassement d'une partie des orges : «une fois les débouchés industriels approvisionnés, il faudra trouver des débouchés vers pays tiers ou en qualité fourragère» alerte un responsable collecte en Picardie, qui se pose aussi la question de savoir si la «prime brassicole» pourra se maintenir dans ce contexte.
Elle s'est en effet déjà réduite à 20 €/t contre parfois 80 €/t pour la campagne précédente.
Suivez l'évolution des prix de l'orge de brasserie en rubrique Cours et Marchés
Consultez également cet article :
Récolte 2008 : le blé français a un avantage qualitatif pour l'exportation