«L’arrêté du 29 juillet 2008, paru au JO du 31 juillet 2008, fixe la participation des éleveurs équins au coût de l’équarrissage à 0,209 € HT par kg de cadavre enlevé, soit un montant plus de deux fois supérieur à celui des bovins, ovins et caprins. Cette hausse de 400% est une provocation», affirme la Fédération nationale du cheval (FNC), dans un communiqué.
L'organisation syndicale demande «un traitement équivalent entre espèces herbivores et l’intégration du cheval aux démarches interprofessionnelles concernant le financement de l’équarrissage».
Elle rappelle que «dans une recherche de compromis, la FNC avait pourtant accepté que cette équité ne puisse concerner que les chevaux et poneys appartenant à des éleveurs ou des exploitants agricoles diversifiés dans le cheval».
Cette proposition n’a pas été retenue, pour des raisons d’ordre technique liées à l’insuffisance des fichiers d’identification des équidés, explique-t-elle.
Pour la FNC, il faut intégrer les activités d’élevage de chevaux et de diversifications agricoles qui en découlent, dans le champ de compétences des Etablissements départementaux d’élevage (EDE).
«En assurant un meilleur maillage territorial, cette décision permettrait d’identifier précisément la localisation et l’appartenance des animaux pouvant rentrer dans le service de l’équarrissage et améliorerait aussi, plus largement, la traçabilité des productions et la gestion des crises sanitaires», soutient-elle.
«Il est indispensable de donner aux professionnels les moyens de gérer efficacement, tant du point de vue économique que sanitaire, la filière cheval à l’instar des autres espèces animales agricoles», conclut la FNC.