La Fédération nationale des groupements de défense sanitaire (FNGDS) a présenté mardi au cabinet de Michel Barnier, lors d'une réunion de la cellule de crise «fièvre catarrhale ovine» (FCO), la caisse de solidarité relative à la santé animale qu'elle compte mettre en place. Cet outil a vocation à survivre à la crise sanitaire que la filière connaît actuellement.
«Son champ d’application sera potentiellement plus large, assure Marc-Henri Cassagne, le directeur de la FNGDS. Elle pourra servir à l’occasion d’autres épizooties.»
Elle sera alimentée par une cotisation de cinquante centimes par bovin et de dix centimes par ovin appelée en 2008 auprès des adhérents des GDS, à qui l’accès de la caisse sera réservé.
Ce sont les pertes sanitaires qui seront indemnisées. Dans le cas de la FCO, les éleveurs percevront 30 euros par bovin touché et dix euros par ovin traité.
«Cela correspond à une prise en charge forfaitaire de la moitié des frais de traitement», détaille Marc-Henri Cassagne.
«S’y ajouteront 15 euros par bovin et deux euros par ovins pour tenir compte des autres pertes sanitaires.»
Le tout sera plafonné à 20% des effectifs pour les bovins et à 30% pour les ovins. Le dispositif devrait être opérationnel d’ici à la fin de novembre.
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