Publié le lundi 17 juin 2013 - 17h51
Les chambres d'agriculture pointées du doigt pour leur fonctionnement ? Dans un communiqué du 17 juin 2013, elles dénoncent le diagnostic porté sur les facteurs de blocage identifiés dans le rapport Guillou sur l'agroécologie remis le 11 juin à Stéphane Le Foll : « aversion au risque », « manque de connaissances et de qualifications des conseillers »... Les chambres d'agriculture en prennent pour leur grade. Le rapport souligne notamment « la mise en cause de l'appareil de développement, soi-disant en inadéquation avec les nouveaux enjeux voulus par le ministre », regrette Guy Vasseur, le président de l'APCA.
Du coup, les chambres sont obligées de rappeler « leur engagement en faveur de la double performance économique et environnementale dans la conception des systèmes d'exploitations ainsi que la nécessité de faire évoluer les systèmes existants, conduisant à une réelle performance économique ». « Les outils du développement existent, souligne le communiqué. En tant qu'établissement public, en charge du développement agricole, les chambres d'agriculture assurent un rôle central dans le développement agricole. De ce fait, elles contribueront, comme elles l'ont toujours fait, à relever ces nouveaux défis, dans le cadre d'un contrat de progrès. »
Les chambres rejoignent quand même le rapport Guillou sur la nécessité de conforter le conseil global, affecté à l'agroécologie et fondé sur une certification du conseiller. Mais elles sont « dubitatives » quant à la forme et à l'organisation. Elles doutent particulièrement de l'efficacité du futur dispositif du « chèque conseil ». « Cela pourrait conduire à l'éparpillement des acteurs et à la perte d'efficacité de l'appareil de développement pour les agriculteurs. » Sans compter les problèmes de financement que cela soulève.
Arielle Delest
valdeseine
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mardi 18 juin 2013 - 16h04
berber40
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mardi 18 juin 2013 - 08h02
rabolio_fa
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il existe aussi le bon sens paysan !!
jeudi 20 juin 2013 - 15h48
Est il besoin d'avoir recours en permanence à des conseillers qui bien souvent ont moins de connaissances du travail que les paysans qu'ils sont sensés conseiller ,d'autre part , pourquoi faut il toujours payer dès que l'on demande quelque chose à la chambre d'agriculture , je serai curieux de savoir ou passent les taxes pour chambre que l'on paye en même temps que la TNB ? la chambre pourrai également faire des économies ,entre autre sur le papier, car quand on reçoit des infos CHAMBRE c'est sur un papier cartonné brillant (le luxe quoi ! ) donc commencez d'abord par vous mettre au pas vous même avant de conseiller les autres, car les conseilleurs ne sont pas les payeurs ,il faudrait peut être réduire un peu les frais de fonctionnement, car étant donné qu'il y à de moins en moins de paysans(un peu grâce à vous)il y aurai peut être aussi besoin de moins de monde dans votre administration , économies ........!!!!!mais c'est vrai que ce n'est pas le genre de la majorité qui vous à élu !