accueil  Accueil / Elevage / Actualités / Grippe aviaire : inquiétude en Asie après de nouvelles pertes humaines
Actualités

Grippe aviaire

Inquiétude en Asie après de nouvelles pertes humaines

Publié le lundi 23 janvier 2012 - 18h58

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

L'inquiétude est palpable en Asie où la Chine, le Vietnam, le Cambodge et l'Indonésie ont enregistré des décès de leurs ressortissants durant les dernières semaines. La menace d'une mutation du virus H5N1 rendant possible une transmission d'homme à homme resurgit.

 

La Chine a enregistré, dimanche, son deuxième décès dû à la grippe aviaire en moins d'un mois, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle. Un habitant du sud-ouest de la Chine, âgé de 39 ans, est mort après avoir contracté le virus mortel. Le pays n'en avait pas connu depuis un an et demi.

 

« Pour l'instant, 71 personnes qui avaient été en contact avec la victime n'ont pas développé de symptômes anormaux », selon les services de santé de la province.

 

A la fin de décembre 2011, un chauffeur de bus de Shenzhen, dans le sud de la Chine près de Hong Kong, était décédé de la grippe aviaire. Il s'agissait du premier cas humain de grippe aviaire depuis un mois en Chine. Ces décès portent à 28 le nombre de personnes décédées du virus en Chine depuis 2003, sur 42 cas déclarés.

 

Hong Kong, la mégalopole voisine, a relevé son niveau d'alerte à la grippe aviaire à « sérieux » et décrété un embargo provisoire sur les importations de volailles vivantes après la mort, à la mi-décembre sur le territoire, de trois volatiles porteurs du virus H5N1.

 

La Chine est considérée comme un pays à risques parce qu'elle a le plus grand nombre de volailles au monde et que les ruraux vivent souvent dans une grande proximité avec des volatiles.

 

Le virus H5N1 est mortel dans 60 % des cas. On craint un pic d'infection au début de 2012.

 

Hong Kong avait été le premier pays à connaître une épidémie de grippe aviaire d'importance en 1997, avec le décès de six personnes, provoqué par une mutation à l'époque inconnue du virus. Des millions de volailles avaient été abattues.

 

Mais le Cambodge, le Vietnam et l'Indonésie, qui ont également déclaré plusieurs cas mortels de H5N1 au cours des derniers mois, sont en alerte.

 

Vendredi en Indonésie, une fillette de cinq ans déjà parente d'une victime du virus H5N1, est décédée de la grippe aviaire, portant à quatre le nombre de morts dues à la maladie en autant de mois, après celles de deux enfants de dix et cinq ans le 10 octobre 2011 sur l'île de Bali, d'après le ministère de la Santé. L'Indonésie n'avait plus connu de cas mortel depuis mai 2010.

 

Ce nouveau cas fait suite à deux morts annoncées jeudi et mercredi, respectivement au Vietnam et au Cambodge, et qui avaient déjà réveillé les craintes d'une résurgence de la maladie.

 

La fillette était membre de la famille du jeune homme de 24 ans, décédé le 7 janvier 2012 des suites de la grippe aviaire, a indiqué le responsable des maladies infectieuses au ministère indonésien de la Santé, Tjandra Yoga Aditama.

 

L'archipel indonésien, comptant 240 millions d'habitants, est le pays le plus touché par la grippe aviaire. Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui comprend le décès de la fillette, la maladie y a fait 152 morts depuis 2003, sur 342 dans le monde. Le deuxième pays le plus touché est le Vietnam, avec 59 morts.

 

Ce bilan ne compte pas le décès annoncé jeudi dans ce pays, le premier depuis avril 2010, mais comprend celui rendu public au Cambodge mercredi.

 

La multiplication des cas, en cette période hivernale propice à la maladie, pourrait confirmer une résurgence de l'épidémie, comme l'avait déjà fait craindre l'annonce d'un cas mortel en Chine, le 31 décembre, le premier dans ce pays depuis 18 mois.

 

Selon l'OMS, la fillette décédée en Indonésie avait « des contacts réguliers avec les mêmes pigeons » déjà mis en cause dans la mort de son parent.

 

L'Indonésie est souvent considérée comme un maillon faible dans la lutte contre la grippe aviaire, de nombreux ménages continuant à vivre en contact constant avec des volatiles, malgré une loi l'interdisant.

 

Les contaminations par le virus H5N1 se sont jusqu'ici déroulées de l'animal vers l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, déclenchant une pandémie meurtrière.

 

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK