Publié le mercredi 18 novembre 2015 - 16h39
Face à une demande italienne sérieusement pénalisée par le recul des ventes de jeunes bovins, l'offre reste conséquente dans le centre du pays. Les acheteurs pour le marché italien ciblent les mâles de 380 à 450 kg pour des sorties avant l'été. Cette gamme de marchandise se valorise de 2,36 à 2,44 €/kg, pour les U, et de 2,29 à 2,36 €/kg pour les R, sur la grande majorité des marchés et cadrans.
Le commerce des sujets de 300 à 380 kg est plus calme, avec un recul des besoins pour des sorties d'été. Il y a également moins de vente vers la Tunisie où les expéditions ont été perturbées par la semaine du 11 novembre. Les prix des mâles et taurillons lourds sont stables avec des envois vers la Libye.
Les tarifs des animaux non vaccinés mis en vente dans la zone réglementée sont souvent pénalisés.
Dans la zone indemne, les disponibilités se tassent légèrement après les gros envois de ces dernières semaines. Seul le report de la semaine du 11 novembre permet de masquer ce recul. La qualité est souvent plus commune, ce qui pèse sur le marché. Les besoins pour l'exportation vers la Turquie demeurent réguliers, mais les acheteurs sont un peu moins actifs. A Cholet et Châteaubriant, les mâles charolais U de 250 à 300 kg se sont négociés entre 850 et 870 kg. Les R se vendent de 750 à 800 €.
A Mauriac, où l'offre est moindre, les prix des croisés salers de 300 à 350 kg se redressent légèrement. Cette marchandise s'est négociée autour de 2,50 €/kg vif. Les cours des salers sont restés stables : autour de 2,13 €/kg pour les U, et de 2 €/kg pour les R.
Les limousins pesant moins de 380 kg sont moins demandés avec des tarifs qui se sont tassés de 7 centimes à Ussel. Les tarifs des U de 400 à 450 kg sont stables avec une moyenne à 2,57 €/kg et 2,40 €/kg pour les R.
Le commerce des femelles reste morose, avec des engraisseurs étrangers qui ont des bâtiments pleins et ne peuvent absorber l'afflux de marchandise. Les tarifs sont malmenés sur l'ensemble des marchés avec souvent de nombreux retours en ferme.
Les disponibilités s'etoffent, tandis que les besoins se réduisent.
LireLe commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
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