Tendances bovins maigres
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Face à une demande italienne sérieusement pénalisée par le recul des ventes de jeunes bovins, l'offre reste conséquente dans le centre du pays.
Face à une demande italienne sérieusement pénalisée par le recul des ventes de jeunes bovins, l'offre reste conséquente dans le centre du pays. Les acheteurs pour le marché italien ciblent les mâles de 380 à 450 kg pour des sorties avant l'été. Cette gamme de marchandise se valorise de 2,36 à 2,44 €/kg, pour les U, et de 2,29 à 2,36 €/kg pour les R, sur la grande majorité des marchés et cadrans. Le commerce des sujets de 300 à 380 kg est plus calme, avec un recul des besoins pour des sorties d'été. Il y a également moins de vente vers la Tunisie où les expéditions ont été perturbées par la semaine du 11 novembre. Les prix des mâles et taurillons lourds sont stables avec des envois vers la Libye. Les tarifs des animaux non vaccinés mis en vente dans la zone réglementée sont souvent pénalisés. Dans la zone indemne, les disponibilités se tassent légèrement après les gros envois de ces dernières semaines. Seul le report de la semaine du 11 novembre permet de masquer ce recul. La qualité est souvent plus commune, ce qui pèse sur le marché. Les besoins pour l'exportation vers la Turquie demeurent réguliers, mais les acheteurs sont un peu moins actifs. A Cholet et Châteaubriant, les mâles charolais U de 250 à 300 kg se sont négociés entre 850 et 870 kg. Les R se vendent de 750 à 800 €. A Mauriac, où l'offre est moindre, les prix des croisés salers de 300 à 350 kg se redressent légèrement. Cette marchandise s'est négociée autour de 2,50 €/kg vif. Les cours des salers sont restés stables : autour de 2,13 €/kg pour les U, et de 2 €/kg pour les R. Les limousins pesant moins de 380 kg sont moins demandés avec des tarifs qui se sont tassés de 7 centimes à Ussel. Les tarifs des U de 400 à 450 kg sont stables avec une moyenne à 2,57 €/kg et 2,40 €/kg pour les R. Le commerce des femelles reste morose, avec des engraisseurs étrangers qui ont des bâtiments pleins et ne peuvent absorber l'afflux de marchandise. Les tarifs sont malmenés sur l'ensemble des marchés avec souvent de nombreux retours en ferme. Lire
mercredi 18 novembre 2015 - 16h39
L'afflux de marchandise pénalise sérieusement le commerce dans la zone réglementée.
L'afflux de marchandise pénalise sérieusement le commerce dans la zone réglementée. Les groupements et les coopératives ont des stocks importants chez leurs éleveurs, et se plient aux exigences des importateurs italiens. Les besoins sont largement couverts avec de la marchandise souvent de qualité et lourde. La baisse des tarifs sur les cadrans et les marchés du centre est plus prononcée que prévue. Les mâles charolais U de plus de 400 kg se sont vendus de 2,36 à 2,44 €/kg à Moulins-Engilbert. Les R se sont négociés de 2,29 à 2,36 €/kg. Ces tarifs sont 7 centimes au-dessus de ceux des sujets de 350 à 400 kg. A Mauriac, les croisés s'échangent sur les mêmes bases de prix alors que les Salers sont autour de 2,13 €/kg. Les limousins de qualité résistent un peu mieux, même si leurs tarifs sont également revus à la baisse. Sur le cadran d'Ussel, les broutards U de 350 à 400 kg se sont vendus 2,75 €/kg en moyenne, et les 400 à 450 kg à 2,60 €/kg. L'offre de mâles de moins de 300 kg est plus mesurée, même si elle se révèle suffisante pour la demande. Les sujets vaccinés ne peuvent être exportés vers la Turquie, mais la demande tunisienne, italienne ou française permet de limiter la casse. La gamme de prix est assez large d'une région à l'autre. Elle est comprise entre 2,75 et 3,00 €/kg vif pour les sujets convenables. Sur les marchés de la zone indemne, les volumes restent assez conséquents. La chute de prix la plus prononcée concerne les mâles lourds de plus de 350 kg : de 50 à 80 € en moins par tête face à une moindre concurrence sur les marchés où les acheteurs sont repartis s'approvisionner dans le centre. La tendance est également baissière pour les sujets de moins de 300 kg. Néanmoins, l'écoulement de cette gamme de marchandise reste assez régulier, que ce soit pour des mises en place régionales ou la Turquie. Sur le marché de Châteaubriant, les mâles charolais de 250 à 300 kg se sont négociés autour de 850 € pour les U avec une baisse de 30 €. Concernant les femelles, les débouchés sont généralement moins conséquents que pour les mâles, ce qui entraîne un engorgement et une forte dégradation des prix. Les charolaises U de 300 à 350 kg se sont négociées de 2,30 à 2,45 €/kg alors que les R se vendent entre 2,00 et 2,15 €/kg. Le marché espagnol est également saturé. Lire
mercredi 04 novembre 2015 - 16h29
Les mouvements à l'exportation ou vers la zone indemne sur le marché intérieur se remettent en place. Les premiers échos ne sont pas très optimistes.
Les premiers mâles et femelles vaccinés - depuis plus de 10 jours après la seconde injection - sont disponibles dans les campagnes. Les mouvements à l'exportation ou vers la zone indemne sur le marché intérieur se remettent en place. Les premiers échos ne sont pas très optimistes. Les tarifs se situent environ 15 à 20 centimes en dessous de ceux pratiqués en septembre pour les sujets de 400 kg. Pour le moment, les gros marchés au cadran du centre n'ont pas repris les ventes. C'est prévu pour la semaine prochaine, avec des volumes significatifs d'animaux lourds. Un certain nombre d'éleveurs attendent avec impatience, mais ils seront très attentifs aux niveaux tarifaires proposés. Du côté italien, les besoins sont importants face au retard des mises en place, mais les importateurs vont chercher à profiter d'un marché chargé pendant quelques semaines pour peser sur les prix. Dans la zone indemne, les transactions demeurent régulières, mais une tendance au plafonnement se profile à la veille de voir arriver les mâles vaccinés du centre. Les tarifs sont stables sur les marchés d'Agen, de Cholet ou Châteaubriant, avec des broutards charolais U de 270 à 350 kg négociés entre 860 et 960 €. Le placement de la moyenne marchandise à destination de l'Espagne est plus calme. Les acheteurs misent déjà sur les fortes sorties du centre. Lire
mercredi 28 octobre 2015 - 15h56
Encore deux semaines, avant de revoir les premiers broutards vaccinés sur les marchés.
Encore deux semaines, avant de revoir les premiers broutards vaccinés sur les marchés. Quel sera le niveau de prix ? C'est la grande inconnue. Les besoins italiens sont importants, mais les engraisseurs vont chercher à profiter de l'afflux de marchandise pour obtenir des prix en dessous de ceux pratiqués en septembre. De leur côté, les négociants montent au créneau face à l'absence d'accord avec l'Allemagne, la Belgique et la Turquie. Ils demandent également un assouplissement des mesures pour sortir les animaux de la zone réglementée vers la zone indemne sur le marché intérieur. Les mouvements à partir de la zone indemne sont fluides, avec des animaux qui peuvent partir vers toutes les destinations. La demande pour la Turquie se concentre sur ce bassin où l'offre tend à s'affaisser, face aux nombreux départs de ces dernières semaines. Les tarifs sont fermes sur les marchés d'Agen, de Cholet ou Châteaubriant, avec des broutards charolais U de 270 à 350 kg dont les cours ont repris 10 €. Ces animaux se vendent entre 860 et 960 €. Le placement de la moyenne marchandise à destination de l'Espagne est également assez régulier. Lire
mercredi 21 octobre 2015 - 15h58
Les échanges en zone indemne sont fluides, mais les broutards des périmètres interdits patientent encore pour trouver des débouchés.
De nombreux broutards sont vaccinés et sont dans l'attente d'une signature d'accords de la part des Italiens. Toujours pas de nouvelles du côté de la Turquie. Les mouvements vers l'Espagne sont quant à eux déjà définis, avec un accord passé pour un délai de dix jours après le rappel. L'activité se concentre sur la zone indemne. Mais les volumes tendent à se replier. Les tarifs sont stables sur les marchés d'Agen, de Cholet ou Châteaubriant, avec des broutards charolais U de 270 à 350 kg vendus entre 850 et 950 €. Le placement des sujets moyens est calme, mais sans dégradation des prix. Les tarifs des blonds d'Aquitaine se stabilisent. Les mâles U de 270 à 320 kg se placent de 3,10 à 3,20 €/kg à Agen, et de 980 à 1030 € à Cholet ou à Châteaubriant. Lire
mercredi 14 octobre 2015 - 17h56
Dans la zone indemne, l'activité commerciale demeure régulière avec un report de la demande italienne, espagnole ou des pays du nord de l'Europe.
L'extension de la zone réglementée à cause de la fièvre catarrhale ovine (FCO) englobe un peu plus le bassin allaitant du centre. Dans ce périmètre, le marché du broutard est sur pause et le restera jusqu'à la sortie des premiers animaux vaccinés. L'offre devrait rapidement s'étoffer par la suite en espérant que les engraisseurs italiens soient à l'achat. Les offres de mâles lourds ne devraient pas être si excédentaires que cela, vu les ventes massives de mâles légers vers la Turquie depuis le début d'année. Les bateaux prévus pour la Turquie partent, mais uniquement avec des animaux issus de zones indemnes. Toujours pas d'accord sur les modalités de reprise des mouvements à partir des zones réglementées. Dans la zone indemne, l'activité commerciale demeure régulière avec un report de la demande italienne, espagnole ou des pays du nord de l'Europe. Les tarifs sont stables sur Cholet ou Châteaubriant, avec des broutards charolais U de 270 à 350 kg, vendus entre 850 et 950 €. La demande de sujets légers, de moins de 250 kg, est réservée avec des tarifs juste reconduits. Les tarifs des blonds d'Aquitaine sont plus discutés, avec un recul des mises en place lié à la mévente de la viande. Les cours des bons sujets lourds exportés vers les Pays-Bas se replient également. Les sujets U de 270 à 320 kg sont cotés de 3,10 à 3,20 €/kg à Agen et de 980 à 1.030 € à Cholet. Le commerce des femelles reste régulier, avec des limousines ou des charolaises U de 300 à 350 kg vendues autour de 2,52 €/kg vif. Pas de changement pour la marchandise plus commune à destination de l'Espagne. Lire
mercredi 07 octobre 2015 - 15h54
Les échanges sont fortement pénalisés dans les zones concernées par la FCO. Là où le virus n'a pas émergé, le commerce se porte mieux.
Les lots de la zone indemne prennent la direction de la Turquie. Mais tous les broutards du centre restent bloqués, et commencent à être vaccinés. Il faudra attendre 21 jours pour le rappel du vaccin et un délai de surveillance toujours en cours de discussion. Les échanges sont donc bloqués pour au moins un mois et demi. En conséquence, le marché pourrait s'engorger en fin d'année. Sur les zones indemnes, l'activité est soutenue. Les volumes sont conséquents sur les marchés de Cholet, Agen et Châteaubriant. Des exportateurs et acheteurs italiens ou espagnols sont venus pour compenser le manque d'activité lié à la FCO. Mais ils peinent à se fournir en mâles lourds. Le commerce est fluide avec des tarifs qui se tiennent. A Châteaubriant, les bons mâles charolais ou limousins U de 270 à 350 kg s'échangent entre 850 et 950 €. Le sujets légers sont moins recherchés. A Agen, l'offre est étoffée, avec plus de 800 broutards. Les mâles limousins U de 300 à 350 kg se valorisent autour de 2,85 €/kg vif. Le commerce des blonds d'Aquitaine est plus difficile, avec des tarifs qui reculent de 0,14 €/kg vif. Les sujets U de 250 à 300 kg se placent à 3,20 €/kg, les plus lourds à 3,10 €/kg. Le commerce des femelles lourdes est dynamique. Les limousines ou charolaises U de 300 à 350 kg s'échangent autour de 2,52 €/kg vif. Peu de changement pour les femelles plus communes destinées au marché espagnol. Lire
mercredi 30 septembre 2015 - 17h33
Beaucoup de zones sont bloquées. Mais là où les mouvements sont possibles, l'activité est assez soutenue.
Beaucoup de zones sont bloquées. Mais là où les mouvements sont possibles, l'activité est assez soutenue. Les mâles légers souffrent de l'arrêt des achats de la Turquie. La demande italienne est assez ferme en broutards lourds, avec des tarifs qui se sont facilement maintenus sur le marché de Bourg-en-Bresse. Sur le marché de Châteaubriant, qui regroupait plus de 1.250 broutards et laitonnes, les échanges ont été facilités par la venue d'acheteurs d'autres régions. Avec une demande régionale également plus régulière, la vente a été assez rapide, avec des tarifs plus fermes. Les lots de mâles charolais ou limousins de qualité pesant entre 270 et 330 kg se sont négociés entre 850 et 950 €/tête en fonction de l'homogénéité des lots. La tendance est en revanche au plafonnement, voire à une baisse des prix, dans les blonds d'Aquitaine qui souffrent du mauvais commerce dans la viande. Lire
mercredi 23 septembre 2015 - 18h06
Les prix se maintiennent sur les marchés en dehors du zonage.
La découverte d'un cas de FCO dans l'Allier a bloqué l'activité du broutard dans le centre du pays. Tous les opérateurs ont stoppé leurs achats dans l'attente d'éclaircissements concernant l'export des animaux. L'ensemble des marchés et cadrans inclus dans la zone de surveillance ont été fermés. Idem pour les centres de regroupement des négociants, des coopératives ou des groupements. Les prix se maintiennent sur les marchés en dehors du zonage. Les broutards charolais U de 250-300 kg se sont valorisés autour de 860 € sur le marché de Châteaubriant et de 3,10 €/kg vif à Bourg-en-Bresse. Les indications tarifaires dans les plus lourds sont difficiles à cermer, faute de référence. Lire
mercredi 16 septembre 2015 - 18h00
Les transactions sont assez fluides sur l'ensemble des marchés. Les tarifs se tiennent dans la bonne marchandise.
Le commerce est régulier. Les tarifs des mâles légers (< 300 kg) reculent. Les opérateurs sont dans l'attente d'une reprise des mouvements vers le Maghreb dans la gamme des 320 à 380 kg. Les transactions sont assez fluides sur l'ensemble des marchés, avec des débouchés qui se complètent et des tarifs qui se tiennent dans la bonne marchandise. La tendance est ferme dans les broutards de plus de 400 kg ainsi que dans les taurillons sur les cadrans du centre de la France. Les broutards charolais U de 400 à 450 kg étaient recherchés à Moulins-Engilbert ou Saint-Christophe-en-Brionnais. Leurs prix oscillaient entre 2,74 et 2,82 €/kg vif. Les prix des mâles légers de 250 à 300 kg convenant à l'export vers la Turquie sont stables entre 3,20 et 3,35 €/kg vif en fonction du poids. La tendance est à la stabilisation sur les marchés de l'Ouest. L'offre s'étoffe, mais la demande aussi. Les bonnes femelles charolaises sont davantage demandées par l'Italie. Les prix progressent à Moulins-Engilbert et s'affichent autour de 2,60 €/kg vif dans les U de 300 à 350 kg. Dans les plus petites ou de conformation ordinaire, le placement reste régulier sur le marché espagnol. Lire
mercredi 09 septembre 2015 - 16h30
Le rapport entre l'offre et la demande est plus favorable, avec des sorties mesurées de mâles lourds dans le centre du pays.
Le rapport entre l'offre et la demande est plus favorable, avec des sorties mesurées de mâles lourds dans le centre du pays. Cette tendance va se renforcer dans les semaines et mois à venir vu les volumes d'animaux légers exportés vers la Turquie depuis le début d'année. L'activité reprend doucement, avec des mises en quarantaine pour ce pays et des expéditions prévues début octobre. La demande pour le Maghreb reste mesurée, ce qui ne relance pas la tendance pour les mâles convenables de 330 à 380 kg. Les très bons sujets restent recherchés pour le marché italien. La tendance est positive pour les broutards de plus de 400 kg ainsi que les taurillons sur les cadrans du centre. A Moulins-Engilbert, les charolais U de 400 à 450 kg sont recherchés, avec un tarif reconduit à 2,74 €/Kg vif. Les taurillons U de 400 à 450 kg se vendent autour de 2,60 €/kg. La demande de femelles charolaises convenables de 270 à 350 kg pour le marché italien reste régulière. Les tarifs se situent entre 2,50 et 2,60 €/kg vif. Le placement des plus petites ou de celles de conformation ordinaire reste régulier sur le marché espagnol. Lire
mercredi 02 septembre 2015 - 17h30
L'activité commerciale se tend pour les broutards légers.
L'activité commerciale se tend pour les broutards légers. La demande de la Turquie est modeste. Une partie de l'offre se tourne vers le marché intérieur. Les tarifs ont été malmenés sur le marché de Châteaubriant. Les prix des mâles charolais de moins de 300 kg ont baissé de 30 à 50 euros par tête. Dans le centre du pays, les prix sont également revus à la baisse. Depuis une quinzaine de jours, les charolais de 250 à 300 kg ont perdu 0,20 à 0,40 euro/kg vif. Les U se vendent autour de 3,20 euros/kg vif et les R 2,90 euros/kg vif. Les nouvelles expéditions vers la Turquie auront lieu après l'Aïd. L'activité est un peu plus régulière dans les bons mâles de 350 à 400 kg mais le tri reste marqué dans les ordinaires. La demande de l'Italie est plus ferme dans les plus lourds et les taurillons (400 à 500 kg), dont les volumes sont plus limités. Les tarifs se situent entre 2,50 et 2,65 €/kg vif en fonction de la qualité sur le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais. Lire
mercredi 26 août 2015 - 17h17