Publié le mardi 22 février 2011 - 17h05
Sur les exploitations agricoles, le caractère familial de la main-d'œuvre se réduit, ont indiqué lundi des chercheurs de l'Inra au SIA (Salon de l'agriculture). La place des conjointes en particulier bouge sans cesse. Leur profil évolue aussi : désormais moins de 50 % d'entre elles ont une origine agricole. Cette tendance est plus affirmée en grandes cultures qu'en élevage, tout comme le travail de la conjointe à l'extérieur de l'exploitation.
Le recours au salariat progresse logiquement : en 2007, un tiers des heures travaillées sont le fait de salariés contre 20 % en 1988. Mais cette main-d'œuvre plus jeune que la moyenne des exploitants (37,5 ans contre 47 ans pour les chefs d'exploitation) est assez peu qualifiée.
Leur rémunération est inférieure de 30 % à celle des autres salariés en France (1.200 euros contre 1.700 euros). A noter que le nombre de contrats OMI (Office des migrations internationales), contrat de travail de 8 mois renouvelables chaque année) sont passés de 6.000 en 2000 à 16.000 en 2007.
Enfin, les femmes qui constituent moins de 30 % de la main-d'œuvre agricole représentent plus de 55 % des emplois saisonniers. Elles sont donc les plus concernées par l'instabilité. Les femmes ouvrières en agriculture occupent le bas de l'échelle des rémunérations avec des salaires inférieurs de 17 % aux salariés masculins.
Lire également :
M-G.M.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres