Publié le lundi 31 octobre 2011 - 17h48
Le président de la FNSEA a montré samedi son implication auprès des éleveurs du Sud-Est qui subissent la prédation du loup depuis de nombreuses années. En visite dans une exploitation des Hautes-Alpes, au Monêtier-les-Bains, Xavier Beulin a annoncé, avec Maurice Huet de la FNO (Fédération nationale ovine), qu'ils reviendraient à la table des négociations du Comité national du loup qu'ils avaient quitté l'année dernière.
« Notre position de rupture nous a permis d'engager de nouveaux rapports de force », explique Franck Diény de la FNO. Un début de régulation a été enclenché cet été. Plus d'une centaine d'arrêtés préfectoraux autorisant des tirs de défense et de prélèvements ont été pris.
Les pouvoirs publics semblent vouloir mettre en place une nouvelle politique de gestion. Même s'ils ont récemment suspendu tous les arrêtés sous prétexte que le nombre de loups à prélever pour l'année avait été atteint.
« Nous voulons des garanties sur l'efficacité des mesures, lâche Franck Diény. Les tirs de cet été ont soulagé quelques élevages. Mais il faut regarder le nombre d'animaux “prédatés”. Celui-ci a encore progressé de plus de 25 % cette année. »
La prochaine réunion du Comité national du loup devrait donc se dérouler jeudi prochain dans un climat assez tendu.
M.-F.M.
lundi 31 octobre 2011 - 20h25
gaecpellegrin@yahoo.fr
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mercredi 02 novembre 2011 - 12h50
Un jour il y aura une attaque contre une personne ou un enfant et l'opinion se retournera brutalement. La protection dogmatique de cet animal qui n'apporte rien est une folie et coûte en plus des millions d'euros; à l'heure ou le pays est au bord de la faillite, on a sûrement mieux à faire que de gaspiller nos impôts à cause de cet animal.