Publié le vendredi 12 novembre 2010 - 16h42
La Confédération française de l'aviculture (CFA) répond vendredi dans un communiqué aux propos tenus par Michel-Edouard Leclerc, dans une interview donnée au journal Le Monde daté du 9 novembre 2010, et dans laquelle il « se pose en défenseur des consommateurs et de leur pouvoir d'achat ».
L'organisation syndicale souligne que « le commerce français n'a rien à gagner à vouloir opposer producteurs agricoles et consommateurs ».
« Si certains fournisseurs exagèrent, que monsieur Leclerc le dise, mais il n'est pas raisonnable de jeter l'opprobre sur toutes les entreprises, poursuit-elle. De telles déclarations tiennent plus du cliché que d'une analyse sérieuse de la réalité économique des productions agricoles et tout particulièrement de celle de l'aviculture. »
La CFA rappelle que les producteurs de volailles ne dégagent pas assez de revenu pour moderniser et renouveler le parc français de bâtiments. Et que la filière du lapin est en crise depuis trois ans. Et que tous « ne demandent que la stricte répercussion des hausses de leurs coûts de production et non une augmentation de leurs marges ! Refuser de le comprendre c'est [...] plonger nos filières dans de graves difficultés et remettre en cause la pérennité des productions avicole et cunicole françaises. »
berber40
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PAS DIGNE DE MR LECLERC
samedi 13 novembre 2010 - 13h15
Combien gagne Monsieur LECLERC avec des caissières qui travaillent pour 4 sous...De plus, j'ai été stupéfait de constater les 1éres caisses robot où le client passe ses produits 1 par 1 devant un lecteur de code barre...le client va remplacer les caissiéres; il n'y aura donc plus de caissiéres chez LECLERC, juste quelques surveillants. Alors où est le souci humaniste ??? Et les imbéciles de clients qui cautionnent ces robots encaisseurs en les utilisant...Puis, ces mêmes personnes iront se plaindre qu'ils n'ont plus de boulot ??? Mais on est fou dans ce pays. LECLERC n'a-t-il donc pas compris que sans producteurs de volailles, c'etait la fin des labels et des produits de qualité français mais qu'un producteur ne peut indéfiniment travailler pour la croute où à perte si on compte le temps passé, les capitaux immobilisés, les risques...A-t-il mesuré ce Mr LECLERC ce que représente une production de volaille de qualité...A-t-il calculé l'incidence de passer de 16 poulets/m² à 11 poulets toujours pour améliorer l'élevage...Quand on aura tout cassé dans ce pays où seront les véritables vainqueurs ??? LECLERC défend le consommateur à condition qu'il garde ses marges...Il n'est soucieux du consommateur que pour les sous que celui ci lui apporte, sinon, il n'en à rien à faire des individus...Mr LECLERC indirectement fait passer les producteurs pour des imbéciles...Je n'aime pas ces mentalités de bouffon...