Publié le vendredi 12 août 2011 - 15h50
La série 900 de John Deere dispose d'un système d'éjection de la balle sans porte.
Une presse à balles rondes à chambre variable sans porte ? Pas totalement, mais presque ! En fin de cycle après le liage, le train de courroies de la 900 s'escamote, se détend et éjecte la balle en quelques secondes. Les parois latérales s'écartent légèrement pour faciliter la sortie de la balle.
Au total, cinq secondes suffisent pour ouvrir et refermer la « porte », qui pèse moins de 300 kg grâce à deux vérins hydrauliques. Ce temps est en moyenne de douze secondes sur une presse à balles rondes conventionnelle.
Toutefois, la machine doit toujours s'arrêter pour lier la balle, mais le rendement à l'hectare du nombre de balles pressées augmente de 50 à 80 %, soit plus de 80 balles à l'heure.
Pour atteindre ce rendement, le constructeur a revu le système d'alimentation de la chambre, à commencer par le pick-up, de 2,20 m de largeur. Il comporte cinq rangées, contre quatre auparavant. Sa vitesse périphérique est diminuée de 12 %.
Le chemin de cames est conservé et redessiné. Il guide les dents en acier à haute résistance élastique. Derrière, les vis d'alimentation sont intégrées à l'ameneur rotatif RotoFlow HC. Ce dernier peut être muni de douze, treize ou vingt-cinq couteaux en version MaxiCut HC.
Deux courroies sans agrafes
En cas de passage d'un corps étranger ou d'un bourrage, la tôle inférieure, appelée « drop floor », s'écarte de 40 mm grâce à un système de biellettes assistées par deux vérins hydrauliques. La 900 peut ramasser de la paille à plus de 30 km/h. Autant dire qu'il faut un tracteur confortable.
John Deere décline sa gamme en deux modèles, avec la 960 réalisant des balles de 0,8 à 1,60 m et la 990 avec des balles allant jusqu'à 1,85 m. Dans la chambre, trois rouleaux en acier supportent et entraînent la balle en cours de formation.
Deux courroies de 57 cm de largeur exemptes d'agrafes la confectionnent. D'une épaisseur de 7,2 mm, elles résistent à une contrainte de 12 tonnes chacune.
Une restriction d'huile à la sortie des vérins de tension des courroies détermine la densité de la balle. Plus la restriction est petite, plus la pression est importante, et la densité de la balle élevée.
Des ressorts latéraux ramènent le balancier en position basse lors de l'éjection de la balle, pour un nouveau cycle de pressage.
Un châssis intégral
Les organes de la presse et de la chambre sont fixés au châssis mécanosoudé. Il encaisse les déformations du sol et supporte le poids de la presse. A l'avant vient se greffer le système de liage filet/ficelle ou filet. John Deere a déposé un grand nombre de brevets sur son liage filet (bec, système de frein et découpe du filet).
Les réglages de la machine se font depuis le poste de conduite, avec le boîtier de contrôle. Le constructeur propose deux consoles de commandes compatibles Isobus. La GreenStar 1800 de 7 pouces et, en option, la console GreenStar 2630 à écran tactile.
L'automatisation des séquences du tracteur (Bale Automation) est ainsi disponible en option. Sous les capots composites, la presse peut embarquer deux filets ou dix pelotes de ficelle.
Fiche technique
• Deux modèles : 960 et 990.
• Deux diamètres : 1,60 et 1,85 m.
• Chambre : variable à 2 courroies.
• Liage : filet/ficelle ou filet.
• Ecran : GreenStar 1800 ou GreenStar 2630 tactile en option.
• Ameneur : RotoFlow HC, MaxiCut HC 13 (13 couteaux) ou MaxiCut 25 HC (12, 13, 25 couteaux).}Hydraulique : deux double effet.
Henri Etignard
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres