Céréales

« La première moitié de la campagne 2011-12 a été extrêmement déroutante et perturbée. Les six derniers mois n'ont pas de raison d'être de tout repos non plus, estime François Lugnenot, responsable de l'analyse des marchés agricoles chez InVivo. Deux raisons principales à cela : les prix entre commodités et entre zones géographiques n'ont pas trouvé un équilibre qui leur permettrait de résoudre les tensions actuelles, à commencer par celles du maïs. D'autre part, les marchés restent sous l'influence de décisions politiques non prévisibles, comme par exemple le retour éventuel de taxes à l'exportation sur les céréales en Ukraine. On peut espérer que la situation s'éclaircira à la fin de l'hiver et que les fondamentaux reviendront au premier plan. Mais on n'en est pas encore là. »

Réalisation : Marine Gramat

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