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« Les négociations avec la grande distribution viennent de se terminer. Ces négociations ont été très difficiles et les industriels ont dû prendre sur leurs propres marges qui sont déjà faibles pour conclure ces négociations », a souligné Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), le 29 mars.
« Nous considérons aujourd'hui que nous avons pris 60 % de la hausse des matières premières à notre charge. Nous n'avons en moyenne pu passer que 30 à 40 % de la hausse des matières premières à nos clients. Ce qui est beaucoup trop faible dans la mesure où les marges nettes de la majorité des entreprises agroalimentaires oscillent entre 0 et 2 % », a-t-il poursuivi.
Concernant une éventuelle indexation des prix alimentaires sur ceux des matières premières, « nous n'avons par encore fini nos négociations et nos réflexions », a affirmé Jean-René Buisson.
« Sur le principe, nous ne sommes pas extrêmement favorables à une indexation dans la mesure où elle est très difficile à fixer. Cela implique qu'on ait une décomposition des prix, ce qui est toujours très complexe à faire produit par produit », a-t-il ajouté.
Marine Gramat
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