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Agriculture raisonnée

Les candidats à la présidentielle d'accord sur les grandes lignes

Publié le mercredi 10 janvier 2007 - 16h10

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L’ensemble des candidats à l’élection présidentielle se montre favorable à l’idée de qualification de l’agriculture raisonnée. C’est ce qui ressort des résultats issus des réponses à un questionnaire envoyée aux 44 candidats potentiels à l’élection présidentielle par Farre (forum de l’agriculture raisonnée). Ceux-ci ont été présentés lors des 6ème rencontres annuelles de l’agriculture raisonnée.

En période électorale ce résultat n’a rien d’étonnant mais à y regarder de plus près des nuances apparaissent. Pour Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) ou Ségolène Royal (Parti socialiste), l’agriculture n’est pas sans reproche. Pour le candidat de CNPT (chasse, nature, pêche et tradition), l’agriculture doit d’abord être viable. Il rejoint en cela Marie-George Buffet du Parti communiste pour qui l’agriculture a pour mission de nourrir les hommes.

Le régime d’aides à l’agriculture pour compenser des contraintes de type environnementales n’est pas remis en cause, notamment à l’UDF. Pour les candidats écologistes, l’agriculture raisonnée n’est cependant qu’une étape.

« Lors des campagnes présidentielles on est obligé de parler d’agriculture, a commenté Jean Viard, sociologue. C’est le cœur de notre mythe identitaire mais la société s’en éloigne et le rapport à la campagne change ».

Renouer avec les citoyens c’est aussi une des missions que se donne Farre. Pourtant les ambitions de 30% des exploitations françaises qualifiées « agriculture raisonnée » à l’horizon 2008, ont largement été revues à la baisse. 2 016 exploitations ont obtenu leur qualification fin 2006. Près de quatre fois plus auraient démarrer des démarches de qualification mais ne les auraient pas achevées à cause de la conditionnalité, explique-t-on. La mise en place de celle-ci a focalisé depuis trois ans les esprits. Pourquoi encore ajouter des contraintes supplémentaires ?

Dans l’avenir, Farre espère que la certification permettra d’alléger les contrôles pour les exploitations concernées. Par ailleurs, le décret étiquetage est en cours de modification.


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