Les pulvérisateurs de plus de 10.000 litres de capacité sont bien présents dans les halls d'Agritechnica. Toutefois, cette année, la tendance n'est pas à la course au gigantisme mais plutôt à l'amélioration de la protection de l'applicateur.
Comme à l'accoutumée, les pulvérisateurs de plus de 10.000 litres de capacité sont bien présents dans les halls d'Agritechnica. Toutefois, cette année, la tendance n'est pas à la course au gigantisme mais plutôt à l'amélioration de la protection de l'applicateur.
Sur bon nombre de stands, on peut voir fleurir une option permettant l'aspiration directe du produit phytosanitaire dans des bidons de 50 litres. L'opérateur n'a ainsi plus à verser la matière active dans l'incorporateur, supprimant tout risque de contact.
Ces équipements intègrent par ailleurs un volucompteur programmable pour un dosage précis et un dispositif pour le rinçage du bidon une fois que ce dernier est vide. Sur le même principe, des équipementiers ont développé des systèmes adaptés aux conditionnements plus petits.
Dans le même souci de protéger l'opérateur, on signalera que, du côté des automoteurs, les cabines répondent peu à peu à la catégorie 4, la plus sécuritaire.
Ces dispositifs ne constituent pas les seules innovations dans le domaine de la pulvérisation. Certains explorent par exemple la voie des rampes en carbone. Le gain notable de poids engendré par l'utilisation de ce matériau permet de lutter contre le phénomène de fouettement.
D'autres, enfin, repoussent les limites de la gestion électronique, à l'instar de l'allemand Dammann. Ce dernier est en effet parti du constat que, dans les courbes, la vitesse réelle entre les deux extrémités de la rampe n'est pas la même, ce qui fausse le débit réel de chaque buse. Un système électronique analyse donc la position de chaque tronçon de la rampe pour commander un dispositif de changement automatique de buses.
Découvrez les vidéos des matériels présentés, ainsi que les nouveautés à voir au salon que nous vous proposions depuis quelques semaines.