La Commission européenne a approuvé jeudi le programme opérationnel français qui s'appuiera sur le nouveau Fonds européen d'aide aux plus démunis (FEAD).
La France, qui est le premier État membre dont le programme FEAD est adopté, recevra 499 millions d'euros en prix courants au cours de la période 2014-2020 afin de financer la fourniture d'aide alimentaire à ceux qui en ont le plus besoin dans le pays (ce montant sera complété par une enveloppe de 88 millions d'euros provenant de ressources nationales), indique Bruxelles.
M. László Andor, commissaire européen chargé de l'Emploi, des Affaires sociales et de l'Inclusion, a déclaré : « Je serai heureux d'approuver les programmes de tous les autres États membres, afin que le reste des 3,8 milliards d'euros disponibles puisse être utilisé au mieux dans notre lutte contre la pauvreté. »
Montant annuel légèrement plus élevé
En France, le FEAD sera employé de la même manière que le précédent Programme de distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies (PEAD) et le montant annuel des financements sera légèrement plus élevé (jusqu'à 79 millions d'euros en 2014, contre 71,3 millions en 2013).
Afin d'éviter toute interruption dans l'aide offerte durant la phase de transition entre l'ancien programme de distribution de denrées alimentaires et le nouveau FEAD, les autorités françaises ont déjà eu recours à des fonds nationaux pour assurer la distribution de denrées alimentaires.
« Ces dépenses pourront être remboursées rétroactivement par le FEAD. Par exemple, des briques de lait ont été distribuées au printemps dernier. Maintenant que son programme opérationnel est approuvé, la France recevra une avance correspondant à 11 % de la dotation totale. Ce montant couvrira les dépenses passées et permettra d'assurer le financement nécessaire pour préparer la campagne d'aide de l'hiver prochain », explique Bruxelles.