Le 26 mars 2014, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a présenté les résultats de son plan de contrôle annuel sur l'alimentation animale pour l'année 2012. C'est sur l'étiquetage de l'OGM qu'elle relève le taux de non-conformité le plus élevé : 10 %.
Ce taux de non-conformité reste constant ces dernières années. « Cette situation est essentiellement due à l'extension des cultures OGM hors de France et principalement dans les pays tiers, qui entraîne une augmentation des contaminations croisées et des impuretés botaniques dans les matières premières », explique la DGCCRF.
Concernant les éléments indésirables, tels que les pesticides, les mycotoxines, les métaux lourds et les dioxydes, la DGCCRF constate que 1,4 % des prélèvements analysés n'était pas conforme. « Ces résultats traduisent une bonne maîtrise du contrôle de la qualité des matières premières utilisées en alimentation animale », assure-t-elle.
Le plan visant à détecter la présence de protéines animales transformées (PAT) n'a révélé aucune contamination sur les échantillons contrôlés. La DGCCRF indique que toutes les allégations « 100 % végétales, minérales et vitaminiques » respectent les normes.