«Après avoir atteint 77% au début des années 2000, le déficit européen en matières riches en protéines (MRP) destinées à l’alimentation animale s’est stabilisé à 72-73% entre 2004-2005 et 2007-2008», a souligné l'Unip (Union nationale des plantes riches en protéines), dans sa lettre bimensuelle publiée mercredi.
Pour la France, ce déficit a approché les 50% au cours des trois campagnes passées, précise-t-elle.
«Malgré le récent essor des productions d’oléagineux, ce déficit reste élevé en raison notamment du recul des protéagineux», explique l'organisation. «Par conséquent, la consommation de tourteaux et graines de soja, essentiellement importés, représentent toujours les deux tiers des besoins protéiques de l’UE», constate-t-elle.
«Le déficit européen ne s’est finalement que peu réduit» depuis 1973, où il atteignait 81%, ajoute l'Unip.