Le SNIV-SNCP (industriels de la viande) a tenu, le jeudi 9 juin 2011 dans un communiqué, à lever les ambiguïtés autour du terme « farines animales » repris dans les médias depuis une semaine. Cet emballement médiatique fait suite aux « fuites » sur le travail que conduit actuellement le Conseil national de l'alimentation (CNA) sur les conditions de réintroduction éventuelle de protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des animaux. Et en particulier au regard de son acceptabilité sociétale.
Le SNIV-SNCP insiste sur le fait qu'il « n'est pas question de “farines animales” dans les débats en cours » mais de PAT. Et le syndicat assure que « les PAT [...] n'ont rien à voir avec ces “farines” : il y a dix ans, les farines animales étaient en partie obtenues à partir d'animaux morts. Aujourd'hui, les PAT sont fabriquées à partir de sous-produits animaux ne présentant aucun risque sanitaire. »
Cette mise au point fait suite aux révélations dans la presse des premières pistes de recommandations du groupe d'experts qu'anime le CNA. Ces derniers estiment qu'aujourd'hui les conditions sanitaires ayant conduit à l'interdiction des PAT ne sont plus d'actualité. Et que leur réintroduction pourrait être autorisée en aquaculture dans un premier temps. Puis, après un bilan bénéfices/risques, cette autorisation pourrait être étendue à l'alimentation des porcs et des volailles.