L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a rendu mercredi un avis sur l'utilisation des protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des porcs, des volailles et des poissons.
L'Agence estime que les « conditions permettant une utilisation sécurisée des PAT ne sont pas, à ce jour, totalement réunies ».
Cet avis répond à une saisine de la Direction générale de l'alimentation, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des Fraudes et la Direction générale de la santé. Cette saisine fait suite à la volonté affichée par Bruxelles d'alléger certaines mesures de maîtrise du risque lié aux encéphalopathies spongiformes transmissibles.
Les experts de l'Anses estiment que « bien que les filières de production des protéines animales transformées françaises aient évolué vers une plus grande spécialisation par espèces, celle-ci demeure incomplète. En outre, les méthodes analytiques de contrôle de l'espèce d'origine des PAT ne sont pas encore toutes disponibles. »